10 canoés 150 lances et 3 épouses streaming

Titre 10 canoës, 150 lances et 3 épouses Version : Française Auteur de la critique : nicofeel Date de la critique : 05/02/2013 . Cette critique a été visitée 884 fois. Editeur : Editeur non référencé Année de sortie au cinéma : 2006 Date de sortie du DVD : 03/05/2011 Endes temps reculés, dans le Nord de l'Australie. Le jeune Dayindi convoite l'une des trois femmes de son frère aîné, Ridjimaril et menace ainsi la loi tribale. Afin de ramener Dayindi 10canoés, 150 lances et 3 épouses: 7h58 ce samedi-là : La Légende de Beowulf: Sunshine: Appaloosa: Avatar: Enter the Void: Ash wednesday, le mercredi des cendres : Pays de Production de Atanarjuat, la légende de l'homme rapide. Pays : Dates de Sortie de Atanarjuat, la légende de l'homme rapide. Année Production : 2001: Date de Sortie Cinema : 13/02/2002: Découvrezdes commentaires utiles de client et des classements de commentaires pour 10 canoés, 150 lances et 3 épouses / Ten Canoes [ Origine Australien, Sans Langue Francaise ] sur Amazon.fr. Lisez des commentaires honnêtes et Enstreaming Au cinéma Salto Disney+ Canal+ Prime Video Toutes les vidéos de 10 Canoës, 150 Lances et 3 Épouses La suite sous cette publicité . Publicité. Films du même genre à la Site De Rencontre Au Cameroun Gratuit. Restez dans la boucle ! Et recevez l'actualité culturelle chez vous restez informés !entrez votre adresse mail pour vous abonner à la newsletter Rapport annuel France Télévisions 2018Published on Dec 19, 2019No descriptionFrance Télévisions 10 canoés, 150 lances et 3 épouses News Bandes-annonces Casting Critiques spectateurs Critiques presse VOD Blu-Ray, DVD Spectateurs 3,2 93 notes dont 21 critiques noter de voirRédiger ma critique Synopsis En des temps reculés, dans le nord de l'Australie. Le jeune Dayindi convoite l'une des trois femmes de son frère aîné, Ridjimaril, menaçant ainsi la loi tribale. Afin de ramener Dayindi dans le droit chemin, le vieux Minygululu lui raconte une légende ancestrale d'amours interdits, d'enlèvement, de sorcellerie et de vengeance qui tourne mal. Regarder ce film UniversCiné Location dès 3,99 € ARTE FRANCE Location dès 3,99 € Voir toutes les offres VODService proposé par Voir toutes les offres DVD BLU-RAY Bande-annonce 158 Dernières news Acteurs et actrices Casting complet et équipe technique Critiques Presse Libération Cahiers du Cinéma Elle L'Obs Le Figaroscope Le Monde Paris Match Positif Télérama 20 Minutes Chronic' L'Humanité Le Journal du Dimanche Le Point Les Inrockuptibles Première Studio Magazine TéléCinéObs Ciné Live Ouest France Score Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus. 23 articles de presse Critiques Spectateurs Voilà le genre de très bonne surprise qu'on peut avoir en entrant au hasard dans une salle de ciné. Vince, je te remercie si tu passes par là. 10 canoes est une jolie fable, qui met en valeur les aborigènes sans les ridiculiser. Ce n'est pas hilarant non plus, mais à certains égards tant mieux. Il fallait de la gravité à certains moments pour donner du relief à la fable. Mais les personnages sont attachants, vrais, on dirait presque un ... Lire plus 5 étoiles pour la découverte qu'est ce film. Un dépaysement total, que se soit du point de vue des décors ou de l'industrie... L'histoire est intéressante car elle nous apprend des choses sur les modes de vue aborigènes ancestraux mais le récit est emberlificoté et comme dit le narrateur "c'est devenu un grand arbre avec beaucoup de branches, et il faut raconter toutes les branches"...... On ne peut pas se laisser emmener par le côté dépaysant sans trouver au final une sorte de lassitude..... Les films mettant en scène les Aborigènes d'Australie sont rares, surtout lorsqu'ils prennent cadre à une époque pré-colonisation comme c'est le cas ici. Résultat dépaysant et exotique garanti. "10 canoës, 150 lances et 3 épouses" est un joli conte comme il en existe tant de par le monde avec sa fameuse morale finale. L'histoire est captivante malgré une voix-off envahissante. Un bon film "made in bush". 21 Critiques Spectateurs Photos 12 Photos Secrets de tournage La genèse du projet Le projet 10 canoés, 150 lances et 3 épouses est à l'initiative du célèbre acteur aborigène australien David Gulpilil, originaire de la région du marais d'Arafura. En 2000, alors qu'il tient le rôle principal du film The Tracker de Rolf De Heer, il propose au cinéaste de venir réaliser un film dans son pays et avec son peuple. Invitation renouvelée en 2003. Les deux hommes ne savent pas comment articuler le long métrage, mais un jour, David vient Lire plus Une photo pour se souvenir La photo des dix canoéistes, véritable déclencheur du projet 10 canoés, 150 lances et 3 épouses, a été prise par le docteur Donald Thomson, un anthropologue qui vivait et travaillait sur les terres d'Arnhem au milieu des années 30. La culture aborigène, pas encore influencée par l'arrivée des Blancs, mettait toujours en lumière, dans une large mesure, un mode de vie traditionnel. Thomson a laissé derrière lui un patrimoine exceptionnel le portr Lire plus L'émotion de Gulipilil David Gulpilil, le narrateur de 10 canoés, 150 lances et 3 épouses et initiateur du projet, ne cache pas son émotion lorsqu'il évoque le produit fini "J'ai pleuré en voyant le film. Je suis fier de ceux qui y ont participé. Les gens qui verront ce film le garderont dans leur coeur, ils seront plongés dans la beauté du monde sauvage. J'ai montré une photo de Donald Thomson à Rolf De Heer et je lui ai demandé ce qu'il en pensait. Il a alors Lire plus 6 Secrets de tournage Infos techniques Nationalité Australie Distributeur Memento Distribution Récompenses 2 prix et 6 nominations Année de production 2006 Date de sortie DVD - Date de sortie Blu-ray - Date de sortie VOD - Type de film Long-métrage Secrets de tournage 6 anecdotes Budget - Langues - Format production - Couleur Couleur et N&B Format audio - Format de projection - N° de Visa 116587 Si vous aimez ce film, vous pourriez aimer ... Commentaires Séries Ici tout commence L’institut Auguste Armand est l’une des meilleures écoles de cuisine de France. Excellence, rigueur et discipline sont de mise dans cet établissement géré par une équipe de professionnels talentueux, reconnus et respectés. Un lieu clos qui va être le théâtre d’histoires d’amour contrariées et complexes, mais aussi de rivalités et de trahisons. Mais pour Maxime Delcourt et le reste des élèves de cette école prestigieuse, l'obectif est clair devenir les futurs chefs étoilés de la gastronomie française. Et rien n’entachera leur motivation. Plus d'infos sur Reminder of your requestDownloading format TextView 1 to 8 on 8Number of pages 8Full noticeTitle Figaro journal non politiquePublisher Figaro ParisPublication date 1932-06-20Contributor Villemessant, Hippolyte de 1810-1879. Directeur de publicationContributor Jouvin, Benoît 1810-1886. Directeur de publicationRelationship textType printed serialLanguage frenchFormat Nombre total de vues 164718Description 20 juin 1932Description 1932/06/20 Numéro 172.Description Collection numérique Arts de la marionnetteDescription Collection numérique Commun Patrimoine bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine communeDescription Collection numérique La Commune de ParisRights Consultable en ligneRights Public domainIdentifier ark/12148/bpt6k297000gSource Bibliothèque nationale de FranceProvenance Bibliothèque nationale de FranceOnline date 15/10/2007The text displayed may contain some errors. The text of this document has been generated automatically by an optical character recognition OCR program. The estimated recognition rate for this document is 78%.Xj .A. IF» O LI T I Q TJ ES LE pEflDlfljif HICHE ET IfiG^RT M. Von Papen est un homme plein de tact. Si nous ne craignions d'en manquer, nous dirions que cet expert en explosions s'est surpassé il a fait sauter ce qui restait des réparations avec plus d'élégance que, pendant la guerre, ïes usines et les bateaux des Etats-Unis. Il les a fait sauter avec des paroles prononcées en français, attention délicate à notre égard et dont la France, douairière des nations, doit savoir gré à ce chancelier débutant. S'il a une bonne presse chez nous c'est aussi parce que le fond de ses propos est conforme au désir de ses interlocuteurs. Il ne nous a pas traités d'idiots », comme autrefois les citoyens américains. Il nous a seulement traités, avec courtoisie, comme si nousl'étions. _•• -••• ̃ •̃' Quel est le principal résultat des trente-deux ,.1 conférences qui se sont réunies depuis la guerre, pour la liquider, fonder la paix éternelle et assurer le bonheur de l'humanité ? C'est d'irriter et d'aggra- ver les maux qu'elles prétendaient guérir. Dans un article récent, M. Winston Churchill exprimait cette évidence en disant que le monde ne fait que s'y gratter d'une démangeaison et s'y mordre sur une dent sensible. Ce n'est plus exact, grâce à M. Von Papen. A Lausanne, le prurit des réparations est traité par la poudre adoucissante et aux yeux du moratoire. Si vous préférez la deuxième méta- phore de M. Winston Churchill, celle de la dent sensible, vous reconnaîtrez que la France, par l'en- tremise de ses délégués, n'a pas été particulièrement mordante et que ceux-ci n'ont même pas mangé le morceau, puisqu'ils ont évité de dire les vérités désagréables. Ils ont mis tous leurs soins à dent malade depuis que la carie lui a été inoculée, en 1924, sous la forme de la confiance en l'Allemagne. Tout le problème des réparations consiste à l'arracher sans douleur et, autant que possible, en donnant au patient l'impression qu'il est soulagé. M. Von Papen collabore à cette opération en ne répétant pas, comme ce lourdaud de Brüning, que l'Allemagne ne paiera jamais parce qu'elle ne veut pas payer, et en ne, protestant ^i^^q^and M. Herriot réserve l'avenir ». Cependant, M. Von Papen parle un autre langage quand il s'adresse, devant le microphone, au peuple allemand. L'étranger, dit-il, doit avoir le sentiment que derrière la délégation allemande, il y a l'Allemagne tout entière. » II dit aussi, au sujet de la crise que traverse l'Allemagne, qu'elle ne peut s'en tirer toute seule ». Pas un mot de remerciement pour la France qui, cependant, ajoute au déficit de son budget plus de deux milliards, et soulage le budget allemand d'autant. M. Von Papen nous signifie que cette bagatelle ne compte pas et que pour obliger le monde, c'est-à-dire la France, terre-neuve des nations, à faire davantage, il a toute l'Allemagne derrière lui. Le même jour, l'ex-chancelier Brüning tient le même langage En politique étrangère, nous ne connaissons qu'une seule Allemagne. » C'est le ton des gens bien élevés. Les autres nous demandent la bourse ou la vie. M. Macdonald a fait appel à ce qu'il appelle là générosité contagieuse ». La nôtre ne l'est pas en Allemagne où la générosité ne s'exerce qu'envers elle-même. Dans un article de la Revue de Paris que nous avons déjà cité, M. Henry Bérenger montre que le chiffre énorme de ses recettes 14 milliards de reichsmarks permet à l'Allemagne de payer les réparations. D'après les évaluations de M. Poincaré et de M. Eccard, le seul budget de la propa'gande allemande, c'est-à-dire de la préparation morale de la guerre contre nous, s'élève à plus de 600 millions de francs, soit le montant de l'annuité dite inconditionnelle qu'elle déclare ne pouvoir nous .payer et à laquelle nous renonçons gracieusement. En même temps, le Reich augmente son budget militaire et met en chantier un nouveau croiseur. L'Allemagne nous tend la main et, pour nous remercier de ce que nous y mettons, nous tend le poing. Pour elle la question des réparations est celle de sa propre reconstitution en vue de nouvelles dévastations. Le mendiant ingrat qui, à la faveur du rapprochement franco-allemand » a relevé les plans de notre maison demande à ses gardiens de quoi acheter les instruments nécessaires pour la cambrioler. EN QUATRIEME PAGE HOMMAGE A CLAUDE DEBUSSY Par ROBERT BRUSSEL LES 24 HEURES DU MANS Nous publierons dans notre numéro de mercredi prochain, les arguments de fond, les conclusions particulières et enfin la conclusion générale de la très importante consultation juridique de MM. Achille Mestre et Albert Wahl, les jurisconsultes universellement réputés, professeurs à la Faculté de Droit de Paris, sur la gestion industrielle, financière et fiscale des Entreprises créées et contrôlées par M. François COTY, directeur de Figaro et fondateur de l'Ami du Peuple. LA CRISE MONDIALE Hjrîê intervention du roi Albert Le roi Albert a adressé à M. Renkin, premier ministre et chef de la délégation belge à Lausanne, la lettre suivante ; Mon cher premier ministre, » Depuis que la guerre a pris fin, tous les experts que les gouvernements ont consultés ont invariablement exprimé l'avis que la prospérité des peuples et leurs relations pacifiques sont subordonnées à une plus grande liberté dans la circulation des marchandises, des capitaux et de la main-d'œuvre. Depuis que la crise fait sentir ses effets, les recommandations des hommes compétents sont devenues de plus en plus pressantes. » Malheureusement, ces graves avertissements n'ont pas été écoutés. Chaque Etat, agissant isolément, a mis en œuvre tous les moyens dont il disposait pour soustraire l'économie nationale aux effets de la crise. Par l'accroissement incessant des droits de douane, par -des surtaxes, des prohibitions, des contingentements, par le contrôle du commerce des devises, il semble que l'on se soit appliqué presque partout à réduire les importations. II en est résulté une contraction inévitable des exportations. » Les conséquences de cette politique de restrictions ont été néfastes. Elle a abouti, pour reprendre l'expression du comité financier de la Société des nations, à l'étranglement du commerce international ». Depuis trois ans, la valeur des échanges internationaux s'est réduite de moitié et cette réduction, on le sait, n'est due que partiellement à la baisse des prix. » Les Etats dont les débouchés extérieurs se resserraient n'ont d'ailleurs point trouvé de compensation sur le marché national. La capacité de consommation de celui-ci va diminuant. Pendant la même période de trois ans, le nombre des chômeurs a doublé. » La preuve est ainsi définitivement faite qu'aucun pays n'est en état, par le jeu de ses propres forces, de détourner en sa faveur le cours de l'évolution économique. Seules les actions concertées des Etats dans le sens de la solidarité internationale pourraient porter remède aux maux profonds dont souffre le monde. Il est temps que cette solidarité s'affirme autrement que par des discours. » Il me paraît que la Belgique ne devrait pas hésiter à prendre dans cet ordre d'idées les initiatives que les, circonstances paraîtraient commander et' à s'assurer à cette fin le concours des Etats qui, comme notre pays, seraient profondément pénétrés d'ë la nécessité d'un changement de politique éco- ..BfiînfQjic/ '.̃ » Je sais, mon cher premier ministre, que mes préoccupations sont les vôtres et celles de tout mon gouvernement. Je compte sur vous et sur vos collègues pour aviser aux' mesures que réclame une situation 4ei. plus en plus angoissante. » Croye?;moi toujours, mon cher premier ministre, votre très affectionné. » Albert. » On ne saurait qu'approuver la pensée qui a dicté au roi Albert cette généreuse initiative. Toutefois, il est bien certain que son efficacité est avant tout subordonnée à l'adhésion de toutes les puissances qui ont eu recours au procédé que le souverain dénonce. Obtiendra-t-on cette unanimité indispensable? AU MAGICIEN DES JARDINS Parmi les traditions de haut goût et de civilisation élégante que Figaro s'est toujours attaché à défendre, il n'en est pas de plus précieuse que celle de l'art des jardins. Aussi attirons-nous tout particulièrement l'attention sur la cérémonie qui se déroulera jeudi matin, à onze heures trente, dans le Jardin des Iris, à Bagatelle. Un médaillon reproduisant les traits de Forestier sera inauguré dans cette partie du parc que le célèbre maître des jardins» affectionnait tant, et il'n'est pas sans poésie d'indiquer que la manifestation, tout intime, aura lieu en pleine saison des fleurs, une demi-heure après le concours des roses. Il y aura déjà deux ans le 27 octobre prochain que Forestier est mort, prématurément, peut-on dire, tant cet homme au passé riche de réalisations avait gardé de spontanéité dans la conception, de flamme dans le travail. Ses titres étaient multiples conservateur en chef des promenades de Paris, vice-président de la Société française des Urbanistes, président de la'Ligue urbaine son titre de commandeur du mérite civil d'Espagne il était également officier de la Légion d'honneur rappelait dans quelle mesure il avait su faire triompher à Barcelone, à Montjuich, la beauté, la grâce et la variété de ses créations. L'Amérique du Sud, notamment l'Argentine et le Brésil, lui doivent des promenades où se reflète l'âme de notre pays, avec son héritage de noblesse et d'harmonie. Nous sommes certains que la carrière de Forestier sera évoquée jeudi comme il convient. Venu de Polytechnique et des Eaux et Forêts, il s'était apercu que l'esthétique des jardins était réduite à des 'proportions misérables alors, courageusement, avec passion, avec un allant » dont il ne s'était pas encore départi au seuil de la vieillesse, il s'était mis à l'oeuvre, et dans un art où la subtilité, l'ingéniosité et la fantaisie ont pour mission de développer à l'infini de méthodiques ordonnances, il. avait atteint la perfection. Forestier fut-il, en France, utilisé et compris comme il eût fallu ? Non, sans doute. SUr 'la fih-kië sa vie, cet homme qui avait été sous maintes latitudes un ambassadeur de nos enchantemehts, se laissait aller à regretter qu'on ne l'eût pas mieux employé dans son propre pays. Quand il quitta la conservation Effective des promenades de Paris, il voulut bien rrfe livrer de 'brèves confidences où la haute notion du métier se confondait avec le patriotisme. ^iv Fernand David, ancien ministre de l'agriculture, f utile grand; animateur du comité du monument commémoratif, d'ailleurs extrêmement simple le profil de Forestier se^détache au-dessus d'un banc où la rêverie assise pourra, ccïïhme dans la poésie célèbre de Théophile Gautier, venir s'asseoir l'amitié sera souvent sa compagne. Tous ceux qui discernent dans l'art des jardins l'extrême perfection de l'architecture monumentale se rappelleront aussi que celui qui restaura chez nous les théories de Lenôtrea montré, dans son beau livre Jardins, combien un esprit et une langue lucides sont liés à la fois au sens du décor, des lignes et des horizons. Gaëtan Sanvoisin. 1 à Le Congrès eucharistique de Dublin Humiliations d'hier et pompes d'aujourd'hui Douze cardinaux, plus détrois cents évêques sont arrivés ou attendus à Dublin; l'univers catholique a envoyé ses délégations d'innombrables Irlandais sont revenus des plus lointaines latitudes, pour reprendre contact avec leur capitale un quart de la population irlandaise a quitté ses foyers pour assister aux fêtes. Dans un rayon de plus de cent kilomètres aux alentours, des logements s'aménagent les navires, dans le port,.£ont fonction de logis, et fonction de sanctuaires aussi on cite tel paquebot dont le grand salon abrite seize autels. Car il ne s'agit pas seulement d'accueillir des milliers de fidèles et des milliers de prêtres, mais de trouver encore les pierres d'autel nécessaires pour les milliers d'hosties qu'au jour le jour ces prêtres consacreront. Le cardinal Lauri est là, comme légat de Pie XI c'est sous sa présidence que le Congrès eu- charistique international v,se dérouler. Sydney, Chicago connurent jadis les mêmes pompes c'est au tour à Dublin. A Phœnix Park un nom qui rappelle beaucoup de discordes civiques se célébrera, en plein air, la messe du Congrès et dans la procession qui suivra, le chef du gouvernement et le chef de l'opposition, les présidents des assemblées parlementaires, les maires de Dublin, Cork et Limerick porteront le dais. Quelques jours de règne eucharistique mettront comme un intervalle entre les agitations d'hier et les agitations de demain, et créeront une atmosphère mystique où s'assourdira, pour un instant, l'écho des disputes humaines. 'l{ J'évoque, il y a cent ans, dans cette même Irlande, les visions d'humiliation, de douloureuse indigence, de sécurité toujours menacée qui révoltaient l'âme du jeune Charles de Montalembert. Il confiait ses impressions, en janvier 1831, à l'Avenir de Lamennais. Devant lui, déjà, une manifestation eucharistique se déployait c'était au fond de la campagne, au cœur d'une épaisse plantation de hêtres et de sapins un pauvre prêtre disait la messe dans un étroit édifice de chaume, avec des chandelles en guise de cierges, et la terre humide pour plancher et, tout autour de l'humble sanctuaire, des foules d'hommes à genoux, sous la pluie, dans la boue. Et le prêtre .annonçait r que, tel jour, il irait, pour abréger le chemin 'de' ses paroissiens, dans telle cabane, qui deviendrait, pendant ce temps-là, la maison de Dieu, qu'il y distribuerait les sacrements ». La messe, si longtemps délinquante en cette terre d'Irlande, était comme le point de ralliement, où les consciences irlandaises se sentaient invincibles, parce que resserrées les unes contre les autres, au pied du même autel. Montalembert s'agenouillait devant la foi de ces pauvres gens, le seul débris, disait-il, qu'ils eussent dérobé à leurs conquérants » et lorsqu'il les voyait payer la dime au clergé anglican, subvenir aux réparations et aux ornements des églises anglicanes, manquer de viande manquer de pain, et cependant entretenir leurs chapelles et leurs prêtres, il les qualifiait de peuple sublime ». Aux antipodes, -ana avant que Montalembert n'écrivît ces lignes, d'autres Irlandais émigrés, ceux-là dérobaient aux regards de la police et offraient aux regards ide rDieu le spectacle, plus pittoresque et plus émouvant encore, d'une sorte de vie catacombale, autourj d'une hostie. C'était en Australie un intoléraritigouverneur avait brusquement fait arrêter, et expédié à Londres comme prisonnier, le P. Flynn, cistercien d'Irlande, qui secrètement disait la messe, à Sydney, chez un laïc du nom de Davis. Désormais, il n'y avait plus de prêtre, mais l'hostie restait, que le P. Flynn n'avait pas eu la permission d'aller chercher pour la consommer et deux dans la maison qui l'abritait, cette divine >épave fut l'objet, quotidiennement, d'occultes pèlerinages. On parlera bientôt de la Sainte Maison d'Australie » et lorsque en 1821, à la suite des discussions de la Chambre des communes, l'arrivée de deux prêtres à Sydney marquera l'avènement d'une ère de libertés partielles, cette de l'Eucharistie sera appelée à uue gloire singulière là où la Sainte Maison » s'élevait, ià. où se blottissaient, sous un toit pareil à tous .les. autres, vie dévote et vie divine, on verra ç'éhwer la cathédrale SaintPatrick, et le siècle ne s'achèvera pas sans que l'archevêque qui, dans cejt .édifice aura son siège, soit honoré de la pourpre romaine. ̃ ̃•;> j se dit un peu plus souvent qu'autrefois, et c'est tout. Pour aboutir à la même situation aux Etats-Unis une évolution considérable a dû avoir lieu. En effet, la jeunesse depuis de longues années, en était venue non seulement à effacer de la politique, mais encore à s'en désintéresser absolument. La population dans son ensemble, il faut bien le dire, à mesure qu'elle croissait, parallèlement au développement économique des Etats-Unis avait subordonné la politique au business ». La politique n'était qu'une des multiples faces des problèmes industriels ou commerciaux. Quelques ambitieux non spécialisés, n'ayant rien de mieux à faire, pouvaient, seuls, y consacrer leur temps de façon permanente, et les hommes d'Etat de valeur, à quelques exceptions près, étaient des particuliers de premier plan détournés à la demande générale ,de leurs occupations personnelles, et de leurs entreprises prospères pour permettre d'étendre au reste de la nation les bénéfices -de leur habile gestion des affaires. Dans ces conditions; les milieux d'étudiants américains, élite intellectuelle, avaient fini par abandonner complè-; tement la lecture de la première partie des journaux nouvelles internationales, événements politiques, pour lire uniquement le vaste supplément consacré aux sports et au cinéma. Seule, l'élection présidentielle d'importance nationale primordiale, un peu peut-être à cause de son caractère sportif, suite d'éliminatoires entre candidats dans chaque parti, avant le choix décisif et le vote final, arrivait à préoccuper sérieusement les esprits, Au moment présent, depuis l'ère des difficultés économiques, une nouvelle attitude se remarque pour tous, y compris les jeunes, la politique est passée au premier plan. Selon que le budget sera en équilibre ou non, les dettes abolies ou non, la prohibition supprimée ou conservée, des prêts consentis ou refusés aux entreprises privées, des travaux publics entrepris sur. une petite ou une vaste échelle, selon l'attitude du gouvernement vis-à-vis du Japon pour conserver le marché chinois aux Américains, selon les modalités du régime douanier, maintenues ou transformées, qui endigueront ou augmenteront le courant des échanges avec l'étranger de façon sensible, selon le résultat des votes au Congrès et la politique personnelle du Président sur bien d'autres questions vitales, la reprise des affaires privées peut être une question de mois ou d'années. Aussi, depuis le Prep School ou High School », où l'on entre vers seize ans, jusqu'aux grandes universités Yale/; 'Harvard, Princeton, Columbia, etc., pour les hdnimës, d'où on sort à vingt-trois ans Bryn Mawr, Smith Collège, MoUnt Holyoke, pour les jeunes d'où on sort à vingt ans, les conversations politiques ont pris de l'importance et les développements nationaux ou internationaux sont étudiés et commentés. Quel sera l'effet sur la politique américaine de cette nouvelle masse d'électeurs et même d'électrices devenus critique et observatrice ? Sur une certaine période de temps, dans un avenir relativement éloigné, pareil phénomène devrait provoquer des changements surtout dans l'orientation de la politique intérieure. La jeunesse moderne aux Etats-Unis admet difficilement les contraintes exagérées, légalement imposées aux citoyens sous l'influence de certaines Eglises réformées et des organisations laïques moralisatrices Anti Saloon League et autres. Les religions, d'ailleurs, excepté la religion catholique qui compte actuellement dix millions de fidèles, sont en régression constante, entraînant avec elles, dans une lente désagrégation, les principes rigides puritains, origines de la prohibition votée-en 1919, en l'absence des jeunes classes d'alors encore mobilisées, et bases de la plupart des lois bleues, blue laws », de jadis. Les géné- rations nouvelles, arrivant à l'âge d'homme, sont foncièrement nationales et admiratrices de la civi- lisation américaine qu'elles voudraient non seulement dégager de certaines contraintes sociales, mais alléger de certaines injustices, sans pour cela l'européaniser. Ces générations, aux prochaines élections, n'auront pas grande influence encore devant les forts groupements existants puissantes ligues, grosses entreprises industrielles, Légion et Associations de vétérans, etc., etc. On ne sait peut-être pas assez en France, à ce propos, à quel point les vétérans » ont pris une influence politique énorme ces dernières années. D'après une série d'articles récemment parus, dans le New York World Telegram, voici quelle serait actuellement la situation de ces derniers. Environ treize cent mille Américains, dont sept cent mille vétérans véritables, et six cent mille personnes ayant avec les vétérans des liens de parenté, ou pensionnées à titre militaire, touchent de l'Etat des annuités se chiffrant dans l'ensemble à vingt-cinq milliards de francs. L'échelle des traitements évolue entre douze mille et vingt mille francs par an et par individu. Chaque vétéran, même s'il n'a pas fait campagne, a droit à la gratuité des soins médicaux ou chirurgicaux dans le vaste système moderne des hôpitaux de l'Etat et un pourcentage très élevé des emplois gouvernementaux. Cette situation, malgré la dette véritable, due par la nation à ses défenseurs, risque, par les exagérations commises, d'être, pour la grande république, une pesante charge en période de crise, et c'est sous cet aspect que les jeunes Américains, sans faire preuve d'ingratitude, considèrent la question. Moins que dans les autres démocraties, et même les'royaumes sont des démocraties de nos jours, mais pour une grande de la rue lien Amérique dicte les actes des gouvernements. Il est utile de noter que les caractéristiques de cet être symbolique international ont changé ces dernières années. L'opportuniste philosophe, du temps jadis, n'est plus. Le médaillé, fortifié et immunisé par les épreuves du feu, apparaît plus rarement. L'homme de la rue » est maintenant un très jeune homme, ardent et parfois brutal, qui guette, avec curiosité, l'avance du char de l'Etat sur la chaussée, avec le vague projet de s'en emparer en cas de panne. Un article récent du Forum », de M. Wilbur Cross, est intitulé Jeune homme, faites de la politique » Nul doute que la jeunesse américaine ne suive de plus en plus ce conseil. Le chômage aux EtatsUnis atteint non seulement la classe des jeunes ouvriers, mais, de façon générale, la jeunesse de toutes les classes de la société. La difficulté éprouvée à trouver un emploi ou une carrière fait réfléchir sur les causes de la crise et ses remèdes éventuels, De là à la politique, il n'y a qu'un pas. Il est franchi. François de Champeaux. LES MEUTES DE GRANDE CHASSE ..w. A SENIAS Hier matin s'est ouverte à Senlis, sous les ombrages du cours Thoré-Montaiorency, l'exposition canine internationale organisée par le Syndicat d'initiative de Senlis, sous le patronage de la Société" canine de Beauvais. Le sous-préfet, le maire et les adjoints et les membres du jury ont été reçus par M. Demonet, prési-, dent du syndicat. Plus de 350 chiens de diverses races prennent part à cette exposition chiens de bergers français, belges, bouviers, terriers, fox-terriers, chiens d'arrêt,- chiens d'agrément, parmi lesquels de gentils pékinois, loups blancs, lévriers. En outre, des chiens de races pointers et setters. Une magnifique exposition de la Sporting Spaniel Association est vivement remarquée. A cette manifestation sont adjoints des tableaux et photos de chasse. Les meutes de l'équipage d'Halatte, du baron James de Rothschild, de MM. Georges Menier et Barbier-Lécuyer prennent également part à cette fête. Les Cours, les Ambassades, le Monde et la Ville Cours S. M. la Reine de Roumanie s'embarquera le mois prochain pour faire une croisière dans les régions polaires. Dans les Ambassades S. Exc. le ministre de France à Vienne et la corn. tesse Clauzel ont donné, à la légation de France, en l'honneur du président de la République d'Autriche et de Mme Miklas, un déjeuner auquel assistaient entre autres 1 hautes personnalités M. Weidenhoffer, ministre des finances' ;ie directeur du cabinet présidentiel et la baronne Lœventhal, M. Peter, secrétaire général du ministère des affaires étrangères, le ministre de Belgique et Mme Le'J Ghait, le ministre de Suisse et Mme Jaeger, le ministre des Etats-Unis et Mme Stockhon, le conseiller à la légation d'Allemagne et la princesse Erbach-Schœnberg, ainsi que le haut personnel de la légation. L'Académie diplomatique internationale se réunira aujourd'hui lundi en séance plénière, en son hôtel, avenue Hoche, -à seize heures trente, sous la présidence de S. Exe, le vicomte de Fontenay, ambassadeur de France, pour entendre une importante communication de M. René Pinon et une communication fort intéressante de M. de Brouckère, délégué de la Belgique à la Conférence du Désarmement. S. Exc. William Hsieh, ministre de Chine à Paris, inaugurera aujourd'hui lundi 20 juin, à seize heures, le palais d'art chinois, 48, rue de Courcelles, où sont exposées des fresques bouddhistes anciennes de Chine, tout à fait inconnues en France, d'une valeur inestimable. '̃̃ Cercles Les membres de la Société Artistique des Amateurs sont conviés le 27 juin à une très intéressante excursion qui comportera d'abord la visite du château de Baville Seine-et-Oise, propriété de Mme de Saulty, et ensuite celle du château du Marais qui appartient au duc et à la duchesse de Talleyrand. Le goûter aura lieu au Moulin de la Planche, sur l'Yvette. Le comité du Cercle d'Escrime Las Cases organise pour ses membres et leurs familles une soirée dansante qui aura lieu mercredi prochain 22 juin, à vingt et une heures, dans les salons du cercle. La réunion d'avant-hier samedi, au Polo de Bagatelle, fut un très beau prélude à la Grande Semaine qui commença hier dimanche. Pour la première fois, le duc Decazes avait convié à la finale de la Coupe Quand-Même, offerte par lui, les officiers étrangers accrédités en France. Le mattjuis de Jâucourt, vice-président, et le capitaine Cottin reçurent avec le président, au pied du Club-housé 1 Lieutenant-général Du Bois, général de la Fuente, capitaine Smith, représentant le brig. général Stanley Ford; lieutenant-colonel Ungria, lieutenant-colonel Normak, commandant Ricardo Mendioroz, commandant Portela, chef d'escadrons Stoitcheff. Le match opposait l'équipe Bagatelle » MM. R. Gautier, R. de Monbrison, H. Couturié, lieutenant Levêque, à l'équipe c Deauville » baron Schroeders, prince Mdivani, MM. A. Taurel, T. Rasson. Le match fut indécis pendant les trois premières périodes. Chaque équipe avait marqué trois buts. A la fin de la sixième période, l'équipe Deauville avait sept buts et demi et l'équipe ̃ '̃ Une grande kermesse 'dé charité est organisée le dimanche 3 juillet, de quatorze heures à vingt et une heures, par le comte et là'comtesse Wladimir d'Ormesson dans lé parc du château d'Ormesson, au profit de la cantine des enfants des chômeurs des lotissements et des œuvres de bienfaisance de la commune. Le Médecin malgré "lui sera joué par la compagnie Gaston Baty dans un 'théâtre de verdure. Défilé de Miss France, des reines de Paris et' â'Msaoe-Lorraine. Concert en' plein air. Fanfares de cors de chasse, guignol, dancing. Vente aux enchères de cent livres dédicacés par les auteurs les plus célèbres. On trouve des places pour le théâtre de verdure chez la comtesse Wladimir d'Ormesson, 55, rue' de Varenne, à Paris. ;i Un déjeuner a été ̃offert au Phare de France » aux personnalités dont* ?îfe, d'évo-uement aux aveugles de guerre ne cesse de se 'ThiîniFëster. Parmi les invités, "M". ""JuStin. Godart, ministre de la santé publique, princesse Borïcompagni, Mr et Mrs Berry Wall, M. et Mme Jacques Balsan, docteur Laporte, M. André de Fouquières, docteur du Bouchet, M. Cadiot, docteur Denicker, etc. Les Crocodiles^ ^gagnent la coupe de polo de "Figaro" Bagatelle ou la douceur de vivre. Entre le soleil d'Auteuil et la soirée de Paris, entre l'agitation du champ de courses et le retour à travers le Bois, Bagatelle s'offrait hier en fin de journée comme une oasis de fraîcheur et de calme. Et cependant un combat fameux allait se livrer sur la verte pelouse. Les deux meilleurs teams de polo se trouvaient en présence et Crocodiles » et Diables » déjà s'élançaient sur leurs poulains légers à la conquête de;la coupe offerte par Figaro. Les prèmiè¥& •̃escarmouches du championnat junior animèrent soudain si'écran de verdure devant lequel toutes les élégancesdu Steeple-Chase s'étaient retrouvées pour l'heure du thé. Les redoutables Crocodiles », en casaque gris et rouge, menaient le jeu avec MM. R. Gautier, H. de Monbrison, H. Couturier et J. Lévêque back . Les Diables », aux couleurs bleu avec bande rouge, payaient d'audace et d'adresse, c'était MM. le baron Schroeders, le prince A. Mdivani, A. Taurel et Teddy Rasson back. Les arbitres étaient le colonel Collet et le lieutenant-colonel Benn. Après six périodes d'un jeu serré et âprement disputé, la supériorité des Crocodiles » sur les Diables » s'affirmajar 7 à,2. Mme la duchesse Decazes voulut bien remettre elle-même à M. de Monjbrison et à ses coéquipiers la coupe offerte par Pigàro en témoignage de l'intérêt que notre maison,porte à ce fier jeu du polo qui unit si, heureusement le sport à l'élégance. S. A. A LA SQCIÈtÈ DES AMIS DE LA CATHEDRALE DE REIMS Reims, 19 juin. La Société des Amis de la cathédrale de Reims s. tenu son assemblée générale sous la présidence de M. Emile Charbonneaux, président, entouré de MM. Paul Jamot, conservateur du musée du Louvre. Pol Neveux, de l'Académie Goncourt, membre de la commission des monuments historiques, et de nombreux membres de la Société.. L^àssembléè à adopte la création d'une'commission d'art religieux pour le diocèse de Reims sur le modèle de celles fonctionnant à Rouen, Chartres, Agen et Blois. Elle a nommé comme président de la Société, en remplacement de M. Gharbonneaux, démissionnaire, M. Paul Jamot, et comme vice-président M. Pol Neveux. Elle a exj le vœu que, en signe de reconnaissance, de Rockefeller, grand bienfaiteur de la cathèâEâle, soit donné à une rue de Reims, près de la bpsiÛique. ̃ .-̃ ̃ ̃ &i-fi ̃ COMMEMORATION DE WATERLOO BRUXELLES, 19 juih?.iK-&De très nombreuses sociétés wallonnes, vehâhtïr de 'différentes villes du pays, ainsi que des, groupements franco-belges de Paris, Amiens, Rennes et Mézières, se sont rendus aujourd'hui à Waterloo pour célébrer le culte des héros français et wallons tombés côte à côte le 19 juin 1815. » Les sociétés qui s'étaient formées en cortège, se sont rendues au monument français, où se trouvait massée une foule extrêmement dense. Après que les drapeaux et bannières eurent formé le cercle autour de l'Aigle » de Jérôme, de nombreux discours furent prononcés exaltant la bravoure des héros. Les orateurs remercièrent les Wallons de demeurer fidèles à la civilisation française. Des fleurs furent déposées sur le monument et une partie récitative et musicale termina la cérémonie. r w UN HOMMAGE AU DOCTEUR BUIZARD Hier, a été solennellement remise au docteur Charles Buizard, président du Syndicat des chirurgiens de Paris et de la région parisienne, secrétaire général de la Société des Chirurgiens de Paris, la médaille que ses collègues et amis de France et de l'étranger lui ont offerte. La cérémonie, à laquelle assistaient de nombreuses personnalités du monde médical, était présidée par M. le professeur Gosset. La remise de la médaille a été faite, au nom du comité, par M. le professeur Victor Pauchet. Parmi les discoure prpnpncés par les délégués des diverses sociétés* s-cieMifiques, nous signalerons celui de M. le docteur Lobligeois, vice-président du Conseil municipal def Paris. 1 Mariages Le 15 juin dernier, en l'église du Golfe-Juan, a été célébré en présence d'une nombreuse assistance le mariage de Mlle Suzanne Pâris de Bollardière, fille du comte Ch. Pâris de Bollardière, colonel en retraite, officier de la Légion d'honneur, décoré des croix de guerre française et belge, et de la comtesse, née du Hamel de Milly, avec le lieutenant Claude Gazeau, du 35° R. I., fils de M. Luc Gazeau et de Madame, née Vorambon. Le service d'honneur était assuré par Mlles Zita et Monique Paris de Bollardière, Chavanne de La Touche et de Reneville, accompagnées par les, lieutenants de Guinaumont, Lullé-Desjardins, Paris de Bollardière, M. Denis Gazeau et le comte de Verdun. Deuils 'i1; Le comte Dominique Savelll, commandant en retraite, officier de la Légion d'honneur, croix de guerre, est mort récemment à Nantes. Nous apprenons la mort de M. Marcel de Coularê*Delafontaine, survenue à Rouen. Nous apprenons la mort de M. René Lajiiz, décédé le 18 juin, chez ses parents, 3, rue Danton, à rage de vingt-huit ans. Le service religieux aura lieu dans l'intimité au domicile mortuaire demain mardi 21 juin, à quatorze heures et demie, suivi de l'inhumation au cimetière Montparnasse. Ni fleurs ni couronnes. De la part de M. Lantz, conseiller à la Cour d'Appel, chevalier de la Légion d'honneur, et Mme Lantz, née Tanon, ses père et mère de M. et Mme Noël Lantz, ses frère et belle-sœur. PETIT CARNET S Vous songez, Madame, au mariage plus ou moins prochain de votre fille. Avez-vous pensé que le choix de son trousseau demande que, longtemps à l'avance, vous y apportiez tous vos soins. N'hésitez donc pas à demander à L. Giraud, 4, rue de Castiglione, ses devis types de trousseaux groupés en quelques feuilles, et où vous trouverez d'utiles renseignements. S Jérôme, 104, faubourg Saint-Honoré, solde ses très beaux manteaux de ville et de voyage, ses tailleurs, ses robes de lainages, des robes d'après-midi et du soir à des prix particulièrement ,çj~-s r-\ S Marindaz, 6, rue des Capucines, soldera demain mardi et jusqu'au 25 juin, ses modèles de Robes, Manteaux, Chapeaux pour enfants, Lingerie et Costumes de sport pour dames', Tissus, Coupons. Prix exceptionnels. Vente strictement au comptant. S Le Touquet. Hôtel Hermitage, 300 chambres, toutes avec bain et téléphone, tarif 1932 depuis 150 francs en pension. Hôtel Atlantic, face à la mer, depuis 100 francs. LA JOURNEE A l'Arc de Triomphe, la Flamme du Souvenir sera ranimée par les A. C. de la batellerie et les A. C. du 279° R. I. Au Musée du Jeu de Paume Exposition James Ensor. Au Petit Palais Rétrospective Gustave Doré. A l'Orangerie des Tuileries Exposition Manet. Aux Archives nationales Exposition de la France religieuse, du xvn" au xix' siècle ». TjA la porte de Versailles Exposition de chiensv chats, oiseaux et poissons. Au Pavillon des Arts décoratifs Exposition de la Faïence française. Au Grand Palais Isalôn des artistes français. Salon de la Société nationale des beaux-arts. Salon des artistes décorateurs. A 11 heures, au Comité France-Orient» 10, avenue d'Iéna Assemblée générale annuelle. A midi 30 Banquet des Ailes de France-Orient ». A 15 h. 30 La traversée de l'Afrique de l'avion Paris », par M. Philippe d'Estailleur-Chanteraine. A 15 heures, rue du 11 -Novembre, à Montrouge Inauguration de la nouvelle école d'infirmières de l'Association pour le développement de l'assistance aux malades anciennement Ecole de la rue Amyot. A 16 h. 30, 4 bis, avenue Hoche Séance de l'Académie diplomatique internationale, sous la présidence du vicomte de Fontenay, ambassadeur de France. A 17 heures, le comité de la Société des gens de lettres fêtera le comte Joseph de Pesquidoux, lauréat du prix de littérature régionaliste. A 21 heures, 5, rue Las-Cases Séance d'ouverture de la réunion générale annuelle de la Société d'économie sociale, sous la présidence de M. Louis Murat, sénateur. LES ÉLÉGANCES AU GRAND STEEPLE La journée du Grand Steeple de 1932 restera dans les annales comme une radieuse journée de grande élégance. Ce fut le triomphe des grandes capelines ombrageant si joliment les délicats profils, triomphe aussi du blanc et du noir et des mousselines fleuries. Dans la tribune officielle avait pris place Mme Albert Lebrun, qui portait une très jolie toilette de mousseline de soie bleu lavande à grandes fleurs de tons pastel, capeline de paille blé avec un fond marmotte de velours noir. Reconnu aussi la baronne de Gaiffier d'Hestroy, en mousseline et dentelle blonde, grande forme de paille blé avec velours jaune, capucine et rouille Mme de Chlapowska, en chine noir, paille noire assez grande et garnie de satin noir la comtesse Manzoni, ensemble de dentelle fine et crêpe Georgette écaille blonde, forme croquée de picot pain brûlé Mme Philippe Roy, robe de crêpe de Chine imprimé de fleurs noires sur fond blanc, toquet de paille noire Mme de Gama Ochoa, ensemble blanc et chapeau de paille blanche et noire Mme Dunant, en crêpe imprimé blanc à fleurs noires, ainsi que d'autres personnalités du monde diplomatique et politique. Dans la tribune des dames, reconnu S. A. la princesse Murat, robe de crêpe de Chine tourterelle avec des découpes, petite forme de paille pain brûlé entourée de plumes tourterelle; duchesse Decazes, ensemble de mousseline fleurie jaune et bluet, capeline de paille blé ceinturée de petits velours de tons assortis à l'ensemble duchesse de Brissac, jupe noir avec une petite veste de marocain grège, forme de paille grège croquée duchesse de Maillé, en crêpe de Chine blanc à fleurs bleu roi, cloche de paille roi princesse d'Arenberg, robe de mousseline rose framboise à grandes fleurs bleu lin, forme de paille blé princesse M. A, Galitzine, ensemble de crêpe marocain vert Véronèse, paille de même teinte marquise des Isnards, ensemble de crêpe marocain écaille travaillé, petite forme assortie marquise d'Andigné, robe de mousseline de soie et dentelle noire, toque de paille noire garni de velours roi Mme Vesnitch, en marocain noir avec grand boa d'autruche noir et rose corail, toquet drapé de paille noire Mme L. de Seynes, robe de marocain grège, grande forme de paille manille rouge Jacqueminot marquise de Coligny, ensemble marron et beige de crêpe de Chine, avec chapeau assorti comtesse de, Durfort, en imprimé noir et blanc, chapeau de mêmes teintes baronne R. de Foucaucourt, en mousseline imprimée rose framboise et bluet à grandes fleurs, capeline de paille blanche avec fond bleu et vieux rouge Mme de Lécluse Trévoedal, ensemble de mousseline fleurie de plusieurs tons de bleu, avec capeline assortie baronne de Neuflize, en crêpe imprimé de fleurettes multicolores, grande forme de noir; comtesse d'Orsetti, en mousseline imprimée turquoise à fleurs, capeline de paille d'Italie garnie de petits velours turquoise i comtesse A. de Salverte, robe de marocain neige et manteau de velours noir, paille blanche ceinturée de noir baronne Snoy, en mousseline ramagée tabac et grège, petite toquet drapé en paille tabac. Comtesse Louis de Rohan-Chabot, en mousseline blanche à impressions noires, capeline de cysol noir comtesse de Villoutreys, robe de georgette bleu drapeau, toquet de même teinte marquise de Nadaillac, ensemble' de marocain noir, petite forme de paille blanche relevée marquise de la ChapeHe-CrosviUle, robe de crêpe marocain blanc à fleurs ponceau et noir, avec une petite cape de marocain noir, chapeau de paille blanche ceinturée de noir marquise de Triquerville, ensemble de mousseline de soie jaune mandarine, capeline de den- telle de paille mordorée Mme de Gossellin, toute en mousseline de soie bleu vitrail, forme de paille assortie; baronne Charles d'Huart, ensemble de crêpe imprimé noir ramagé de blanc, capeline de picot noir comtesse Goethals, en tussor bleu lin et forme du même bleu marquise de Ranst de Saint-Brisson, en mousseline de soie noire et blanche, chapeau noir Mme Achille Fould, robe de marocain bleu Madone, petit casaquin de velours bleu nuit, capeline de paille bleu foncé comtesse de Viel-Castel, ensemble de crêpe de Chine 'a fleurettes multicolores, très grande forme de paille jaune orange ceinturée de draperies en georgette multicolore; '̃- Mme François Piétri, robe de crêpe de Chine noir ai » dessins blancs, grande capeline de paille blanche cein- turée de noir et de .vert baronne James de Rothschild, ensemble bleu marine et blanc, petite forme bleue comtesse Lepic, robe de mousseline blanche à fins dessins noirs, chapeau de liséré noir; Mme A. Thierry, née Rothschild, ensemble pain brûlé et grège, chapeau assorti baronne Davillier, crêpe de Chine blanc à fleurrettes noires, capeline de liséré blanc comtesse de Ségur, ensemble de mousseline de soie blanche à fleurs noires et vertes, grande forme de cysol ceinturée de ruban blanc et vert. Marquise Dadvisard, en mousseline de soie noire ajourée, capeline de paille noire comtesse Stanislas de Montebello, ensemble de crêpe de Chine rayé noir et blanc, grand boa de plumes noires et rouge incarnat, grande forme de liséré noir marquise d'Argent, robe en crêpe marocain de deux tons de bleu, chapeau de paille bleu foncé avec un fond marmotte de crêpe bleu plus clair Mme Levée, en crêpe marocain neige, long manteau de velours bleu foncé et paille du ton comtesse Eliane de Bonvouloir, robe travaillée de tussor grège, chapeau de paile brillante mordorée vicomtesse de La Tour, en crêpe de Chine noir à dessins blancs, chapeau de liséré noir Mme H. Fritsch-Estrangin, ensemble de crêpe romain neige, long vêtement de velours noir, grande forme de liséré noir garnie d'un nœud de peau d'ange blanche vicomtesse G. de Buysieulx, en crêpe de Chine imprimé de fleurs noires sur fond blanc, capeline de paille noire comtesse H. de Monti de Rézé, ensemble de mousseline vert jade à fleurs blanches, grande forme de paille vert jade marquise de Broc, en crêpe de Chine vert fleuri et grande capeline blanche comtesse A. de Bertier de Sauvigny, robe de crêpe boutonnée neige à petits mancherons courts, très grande forme de paille comtesse de Porquier de Lagarrigue, robe de mousseline de soie à grandes fleurs, capeline de paille; bleue à rubans assortis comtesse de Rougé, en crÊpe. de Chine imprimé bleu vitrail, petite forme relevée par un petit bouquet dé Peurs vicomtesse de La Mettrie. ensemble bleu à pois '̃•'̃ Le tournoi hippique de Lyon Charbonnières Le concours de Lyon-Charbonnières a été, cette année, plus brillant que jamais. De remarquables sauteurs, fort bien montés, se sont disputé de belles épreuves devant une assistance considérable. Voici les principaux gagnants des plus importantes compétitions Prix de la Fédération première série. 1. Libeccio, à M. Costa 2. Moscou, monté par M. Gudin de Vallerin 3. Favori, monté par M. Tourne. Prix du Riding-Club. 1. Elégant, à M. Plautier, monté par M. Tourné; 2. Amon, aux mêmes 3. Xélia, à M. Gigou. Prix de ta Tour de Salvagny. 1. Castor, au •lieutenant Sériot 2. Danoy, au capitaine Paqueron 3. Télémaque, au sous-lieutenant Baggio 4. Daenis, au même 5. Vole au Vent, au commandant Sans 6. Dandie, au lieutenant Debayeux 7. Sans Peur, au commandant Sans. Prix de Charbonnières. 1. Tartarine, au comte d'Auber de Peyrelongue 2. Apparition, à M. Gudin de Vallerin 3. Sweep, au comte d'Auber de Peyrelongue 4. Marisa, à M. Gudin de Vallerin 5. Diplomate, à M. Sereys 6. Trouvaille, au baron Empain, monté par le vicomte de Jonghe 7. Vol au Vent, au vicomte de Salignac-Fénelon, monté par le comte de Castries 8. Baladine, à Mme Hasselbach 9. Galatée, à Mme Gauthier de Bayon JO. Ami Fritz, à M. Zels, monté par M. Gaudefroy. Prix des Habits Rouges. 1. Moscou, à MM. lialay et Boucaud, monté par M. Gudin de Vallerin 2. XXX, à M. Gillet, monté par M. Ladoux 3. Capricieuse, à Mme Alcay, montée par M. Thomas. Prix de Lyon puissance. 1, ex aequo Mlle de la Pichoiserie, au comte d'Auber de Peyrelongue, et Tenace, au comte de Castries 3. ex sequo Blégant, à M. Tourné, et Moulin sous Touvent, à M. S. Balay Tartarine, au comte de Peyrelongue; Marisa, Apparition et Bohémien, à M. Gudin de Vallerin. Prix du Lyonnais. 1. Moulin sous Touvent, à M. Balay 2. Xélia, à M. Guigou 3. Elégant, à M. Tourné. Prix de la Fédération 2* série. 1. Nebita, à M. Costa; 2. ex aequo Croissanville, à M. Thomas, monté par le comte d'Auber de Peyrelongue, et Alerte, à M. Balay 4. Mlle de la Pichoiserie, au comte d'Auber de Peyrelongue; 5. Ustie, à Mme Gautier de Bayon 6. Albano, au comte de Castries 7. V estale III, à M. Sereys 8. Moulin sous Touuent, à M. Balay; 9. Cérès F, à M, de la Chauvelais 10. Bravo, au comte de Castries; H. Apparition,, à M. Gudin de Vallérin 12. Baladine, à Mme Haspelbach.. ̃ ̃ '"••̃ Prix Maréchal-Lyautey parcours de chasse. 1. Varron, au capitaine Mehu 2. Algue, au capitaine de Salins 3. Risque Tout au lieutenant de partillat 4. La Berloque, au même 5. Halte Là, au commandant Sans 6. Rossignol, au lieutenant Boureau 7. Tapageur, au même. Prix des Vétérans. 1. Cérès V, monté par M. Audras 2. Korrigane, à M. de Kertanguy 3. Sweep, à M. Ravier 4. Ultimatum, à M. Simon. Grand Prix du Casino. 1. Mlle de la Pichoiserie, au comte d'Auber de Peyrelongue 2. Croissanville, à M. Thomas, monté par le comte de Peyrelongue 3. Baladine, à Mme Hasselbach 4. Moulin sous Touvent, à M. Balay 5. Bravo, à M. Clave, monté par le comte de Castries 6. Nébita, à M. Costa 7. Grande Dadiche, au vicomte de Salins 8. Bohémien, à M. Gudin de Vallerin 9. Tenace, au comte de Castries 10. Vestale, à M. Sereys. Prix de France. 1. Rafale, au capitaine de Salins 2. Castor, au lieutenant Sériat 3. Vadrouille, au lieutenant Debayeux 4. Syndic, au lieutenant Sériot 5. Royal, au lieutenant de Bartillat 6. Tapageur, au lieutenant Boureau 7. Néron, au capitaine Briolle 8. Télémaque, au souslieutenant Baggio. Prix Sainte-Luce amazones. -1, 2 et 3, Vestale, 'Alerte et Albano, montés par Mme Hasselbach 4. Cérès, Mlle Grasset. Reyor. UN DISCOURS DE M. LEON BLUM M. Léon Blum a prononcé à la Seyne-sur-Mer un discours au banquet donné en l'honneur de M. Renaudel. Il a expliqué que l'action révolutionnaire n'empêchait pas de provoquer des réformes dans le cadre capitaliste. Voici celles que la S. F. I. 0. réclame énergiquement j. Les assurances-chômage, la semaine de quarante heures, la réalisation d'un grand programme de travaux à base départementale et locale, M. Blum s'oppose donc énergiquement à toute réduction des salaires publics qui entraînerait une réduction des salaires privés et aggraverait le malaise. Puis M. Léon Blum a critiqué les théories de M. Caillaux. Quelle chaleur Fumons des "SPUD" la fumée fraîche ̃r, "E "V" XJ E 3D E3 >;X-i -A. £=> FL B S S B La Conférence de Lausanne I C'est le sujet du jour tous les journaux le com- mentent abondamment. Dans L'AMI DU PEUPLE du soir, M. Martin-Mamy revient sur le sens profond de la Déclaration et en montre les dangers Insérer une cause nationale dans le mécanisme de vingt ou trente intérêts internationaux, comme le fait le briandisme depuis douze ans, c'est la condamner inéluctablement à être broyée. Faire une politique altruiste, c'est s'interdire évidemment de réclamer son argent et c'est, de plus, s'engager à en donner. Et ce qui est vrai pour l'argent l'est également pour les territoires et pour la sécurité. La folle politique extérieure faite par la France depuis douze ans a abouti dans le domaine français à ce résultat que les sorties d'argent, quand il s'agit de l'Allemagne, sont catastrophiques, mais que les sorties d'argent, quand il s'agit de la France, cessent d'être catastrophiques J pour devenir normales. Un jour viendra où il nous sera 3 démontré, avec la même désinvolture, que pour assurer la paix du monde et la joie de l'univers, la France a le devoir de rendre l'Alsace-Lorraine à l'Allemagne. Avec Eupen et Malmédy par-dessus le marché. Le JOURNAL DES DEBATS intitule son article f Le calendrier des défaillances » et déclare qu'il n'aperçoit rien présentement dans les faits qui soit de nature à satisfaire les Français Pour sauver les apparences, on arfflonce que les intérêts français font partie des intérêts généraux, et que le problème des réparations est lié au problème universel. Nous cherchons en vain un sens à ces mots, et nous r.'en trouvons aucun. Nous avons toujours vu depuis sept ans et plus les questions touchant directement la France sacrifiées sous prétexte de bien traiter une question générale. Le système a commencé de fonctionner à Locarno, duperie où l'entente franco-britannique a été ruinée par un accord plus large. Après quoi, M. Briand, s'apercevant de son échec, a imaginé l'union européenne, qui a causé son effondrement à Genève. Nous en sommes au règlement universel, en attendant l'harmonie planétaire. Là-dessus, la réclame internationaliste déclare que tout est merveilleux elle encourage la Bourse à monter pendant trois jours. Mais si on regarde plus modestement la terre, on s'aperçoit que l'Allemagne, ne se gênant plus, envoie un bateau de guerre à Dantzig et que les répérations se meurent. L'optimisme en ces circonstances est une extravagance. Et l'indifférence de la nation ou sa facilité à accepter sans réflexion toutes les illusions est un signe pénible de l'abaissement de l'esprit public. Le TEMPS fait entendre un tout autre son Ce qui doit retenir l'attention aujourd'hui, c'est l'impression produite dans tous les pays intéressés par la décision intervenue à Lausanne et qui, tout en réservant l'avenir en laissant entière la question des réparations dans le cadre des accords existants, ouvre la voie, comme nous l'avons dit hier, à un règlement général dont les réparations et les dettes ne sont que des facteurs au même titre que les problèmes financiers, économiques et politiques. DERNIER^ HEURE Les nationaux-socialistes n'auront pas la majorité absolue à la diète de Hesse BERLIN, 19 juin. Des élections ont eu lieu en Hesse aujourd'hui. Il s'agissait de renouveleer la Diète qui, elùe le 15 novembre dernier, avait été dissoute paf une décision de la cour suprême de Hesse, en "date du 9 mai, annulant la dernière opération électorale, sur la plainte du parti de l'économie nationale. Voici les résultats provisoires du scrutin d'aujourd'hui sur voix émises au 15 novembre 1931, on avait dépouillé voix. Ont obtenu Socialistes contre au 15 novembre 1931? ̃••* -•'̃̃ ̃̃'̃ ̃ •̃ Centre contre Communistes contre Nationalistes' contre Parti national socialiste contre Coalition des partis bourgeois modérés contre D'après ces résultats, la composition de la nouvelle Diète sera la suivante Socialistes 17 mandats gains 2. » Centre 10 mandats situation inchangée. Opposition communiste 1 mandat perte 1. Communistes 7 mandats pertes 3. Nationalistes 1 mandat situation inchangée. Nationaux-socialistes 32 mandats gains 5. Coalition bourgeoise mod. 2 mandats pertes 3. La Diète de Hesse, comportant un total de 70 députés, les nationaux-socialistes n'obtiennent pas la majorité absolue. L'appoint du député nationaliste ne leur suffit pas non plus pour atteindre ce ré- sultat. L'avance de 20 0/0 réalisée par les racistes était attendue elle est même inférieure aux prévisions. Les nationaux-socialistes paraissent avoir épuise leurs réserves électorales. Par contre, le succès remporté par les socialistes et la grave défaite des communistes constituent la caractéristique de ce scrutin. Le centre a été légèrement atteint, mais sa situation n'a pas été modifiée. La présentation d'une liste commune n'a pas réussi à arrêter l'effritement-des partis bourgeois modérés, quvperdent pipi' de ïa.'inoitîé de leurs mandats. La réapparition des uniformët provoque des bagarres sur plusieurs points de l'Allemagne Berlin, 19 juin. La réapparition des uniformes des organisations militaires racistes a provoqué de sérieux désordres en Rhénanie. A Cologne notamment, la police a dû occuper, aujourd hui, la Maison Brune. D'après un communiqué de la préfecture de police, de nombreux membres des troupes d'assaut et du Stahlhelm en uniforme circulaient dans les rues dès ce matin, cherchant à former des rassemblements, malgré l'interdiction de la police. Les agents qui intervinrent pour disperser les rassemblements furent reçus à coups de pierre. Ils durent à plusieurs reprises faire usage de leurs armes à feu. La situation devint plus grave cet après-midi, devant le siège central des troupes d'assaut. Des fenêtres de la Braunes Haus », des chaises, des banquettes, des meubles de bureau furent lancés contre la police. Les autorités se virent finalement contraintes d occuper l'immeuble et 'de tirer contre les manifestants. Plusieurs personnes ont été arrêtées. De sérieux incidents éclatèrent également dans la Wuppertal, entre éléments de droite et de gauche. A Barmen, deux nationaux-socialistes en uniformes furent arrêtés alors qu'ils fouillaient les passants pour les désarmer. A Elberfeld,tojis les perturbateurs de l'ordre public furerit»arï>êtés. .mmi Dans le courant de la nuit, à Hagen, en Westphalie, les adversaires politiques se battirent à coups' de'caftne, de baïonnette et de couteau. Des coups de feu furent également tirés. Les blesses se -ebiffreht?de trente à quarante, dont cinq grièvement atteints. Munich fut aussi le théâtre de désordres provoquée par les racistes. En plusieurs points de la ville, Os1" se montrèrent en uniforme et tentèrent de former des cortèges, malgré l'interdiction formelle du gouvernement bavarois. La police procéda à environ six cents arrestations. Les uniformes racistes ont été saisis. LA TURQUIE ET LE CONTROLE SUR LES DETROITS Moscou, 19 juin. Dans les milieux gouvernementaux soviétiques on déclare que des conversations sont actuellement en cours avec la Turquie au sujet du régime des Détroits. On affirme à Moscou que si la Turquie demandait son admission au sein de la Société des Nations, elle exigerait immédiatement la cessation du contrôle international sur la navigation dans le Bosphore et les Dardanelles. Dans l'ensemble, l'impression produite est réconfortante. La décision de réserver les payements dus au titre des réparations et des dettes jusqu'à ce que la conférence ait abouti à une solution ferme a le mérite de la franchise et de la clarté. Elle ne laisse place à aucune équivoque par la netteté de ses termes, elle ne saurait créer aucun malentendu au point de départ. Il ne s'agit pas d'autre chose que d'une mesure provisoire devant permettre de gagner le temps nécessaire à la bonne préparation d'une solution d'ensemble. Ce qui est capital, c'est que cette mesure non seulement réserve toutes les possibilités, mais qu'elle a pour effet de créer l'atmosphère la plus favorable au développement des négociations internationales, car elle n'a pu être prise et définie dans la formule la plus prudente que parce que les gouvernements intéressés sont véritablement animés d'une sincère volonté d'accord. Sans cette volonté d'accord, il n'eût pas été possible d'élaborer, dès le deuxième jour de la conférence, la déclaration des Cinq. Du moment que cette volonté d'accord existe, et qu'elle s'est déjà traduite dans un premier acte, on est en droit d'espérer que la tâche constructive si délicate et si complexe qui va être abordée maintenant à Lausanne pourra être menée à bonne fln si chacun s'en tient franchement aux nécessités que commandent les réalités de l'heure. Dans le MATIN, M. Stéphane Lauzanne envisage les compensations et les garanties puisque, enfin, les créanciers viennent de creuser la tombe où ils se proposent d'enfouir leur créance ». Il prévoit des arrangements financier, économique, politique et il conclut M. von Papen n'ignore rien des demandes précises auxquelles il va avoir à faire face. Dure semaine, aurait-il dit aujourd'hui, que celle qui va stcuvrir, lundi. Il faudra terriblement marchander. Ce n'est d'ailleurs pas une perspective qui semble l'effrayer, car il sait qu'en matière de marchandage l'Allemagne est maîtresse experte. Et puis, étant une sorte de dictateur, il donne l'impression d'être moins asservi que ses prédécesseurs aux remous de la- presse et de son Parlement. Enrtout'cas, la France, elle, n'a pas marchandé lorsque^ comme entrée de-jeu à la conférence, elle a signé un papier qtii prolonge, sans date fixe d'expiration, le, anoratoire' ides paiements. La France n'est pas régie par des décrets-lois et n'est point sous la botte de bataillons d'assaut à la solde de magnats ou d'aventuriers. Son opinion publique est libre et cette opinion ne ratifiera jamais un arrangement final où,, ayant tout sacrifié, elle n'aurait en échange rien obtenu. M. Gignoux, dans la JOURNEE INDUSTRIELLE, est peu satisfait II apparaît clairement qu'en échange des réparations on voudrait obtenir un renforcement de la sécurité politique et économique. C'est d'ailleurs une position fort sensée dès l'instant qu'on admet mais alors il faut le dire qu'il n'y a plus de réparations. Qui croit sérieusement qu'une telle entreprise pourra être menée à bien dans la cohue de Liiusanne, où déjà on voit dans la coulisse se multiplier les tractations parl ticulières .? UNE CONFÉRENCE A TOKIO AU SUJET DES RELATIONS AMERICANO-JAPONAISES A une conférence de la Table Ronde qui vient d'être tenue à Tokio, la question des relations américano-japonaises fut discutée, ainsi que l'éventualité d'une guerre entre les Etats-Unis et le Japon. Cette conférence tirait son importance de la qualité de ses membres. Y assistaient le capitaine de vaisseau Sekine de l'état-major général de la marine, professeur a l'Ecole supérieure de la marine; le colonel Furujo Tanchide, chef du bureau des renseignements au ministère de la guerre M. Uehara Elsujiro, vice-président de la Chambre dès députés le lieutenant-colonel Adachi Kenzo, de l'Association de l'aviation impériale le lieutenant de vaisseau Hayakawa Seiji le docteur Oyama Aijiro, ex-consul général du Japon à San-Francisco le docteur Maeda Minoru, attaché à la rédaction du Tokyo Asahi M. Nara Shizuma, directeur de,la revue Gendai, etc. Fait à retenir, tous les membres de cette conférence ont eu, à un titre quelconque, affaire avec les Etats-Unis. Ainsi, le capitaine de vaisseau Sekine, que d'aucuns affirment qu'il sera bientôt l'un des chefs de l'état-major général de la marine, a été pendant de longues années attaché naval à Washington. Il a la réputation de connaître les dessous de la marine américaine. Ses déclarations valent donc d'être retenues, tant par la compétence de son auteur qu'en raisonne la situation qu'il occupe. ,1, La marine des EtatSrUnis est bien équipée, a-t-il dit, elle est également bien entraînée. Par bien équipée, je veux dire .qu'elle possède des armements redoutables. Il nfl-jîui sera pas cependant facile d'attaquer le Japon la distance qui sépare les deux pays est environ de six mille milles. La distance est un facteur de. premier ordre dans les opérations navales plus elle est grande et moins efficace est Ic pouvoir d'attaque. Le Japon se tiendra. sur la défensive, et à moins que nos adversaires s'approchent de nos côtes, aucun combat n'est à prévoir, du moins dans les premiers mois. Pourvu, ùu'elte né s'éloigne pas du Japon, la iïiarine impe- riàlelaponaïsc 'est suffisamment forte pour lutter avec celle des Etats-Unis et cette lutte serait à son avantage si la marine des Etats-Unis n'a point l'appui d'antres marines. Les Américains le savent, c'est pourquoi ils n'ont pas recours à des mesures provocatrices. Si l'action japonaise en Chine peut amener des profits matériels pour le Jappn, c'est pour des raisons de justice que le Japon ^st intervenu. Son but est d'asseoir la paix en Extrême-Orient, c'est également de promouvoir la prospérité et le progrès chez les peuples asiatiques., Dai^s ces circonstances, une intervention déplacée peutsamener la guerre. Cette guerre, le Japon pourrait être amené à la faire, s'il se croyait attaqué. Une guerre avec les devrait être terminée le plus vite possible. L'opinion générale, fondée sur les enseignements de la dernière guerre européenne, croit qu'elle 'durerait longtemps. Il ne faut pas oublier que se battre à une grande distance serait un désavantage si la Bucarest, 19 juin. Après avoir, eu une longue entrevue.'avec M. Vaida Voivode, président du Conseil, M. Titulesco est parti pour Lausanne par le Simplon Express. L'ambassadeur de Roumanie à Londres, qui va représenter son pays à la conférence des réparations, a été salué sur le quai de la gare par M. Dumitresco, secrétaire du roi, et par plusieurs personnalités politiques. LES ETATS-UNIS ET LA CONFERENCE DE LAUSANNE Washington, 19 juin. Les milieux officiels suivent attentivement les événements de Lausanne et estiment que l'Europe fait un véritable effort en vue de résoudre le problème des réparations. Toutefois, en attendant les informations que selon toute vraisemblance les ambassadeurs étrangers remettront à M. Stimson, l'administration s'abstient de tout commentaire officiel. On n'attache pas. foi à l'annonce suivant laquelle les puissances européennes organiseraient un front commun dirigé contre les Etat-Unis. D'autre part, selon certains bruits qui circulent ici, il se pourrait que la Conférence économique mondiale ait lieu à Washington. >̃ En ce qui concerne la crise économique, le général Dawes, qui vient de se démettre de ses fonctions de Président de la corporation de reconstruction financière a déclaré qu'à son avis , c'est-à-dire de n'être pas contrainte de payer quand elle ne recevra plus rien ? Oui, répond l'AMI DU PEUPLE, qui pose la question sur son véritable terrain. Et notre confrère rappelle la séance du 20 juillet 1929 à la Chambre, où furent ratifiés les accords Mellon-Bérenger et Churchill-Caillaux sur les dettes interalliées L'Assemblée était visiblement hostile à cette ratification, qui ne fut votée à grand'peine qu'avec une réserve expresse qui, elle, fut adoptée à l'unanimité, sans scrutin, à mains levées. '̃ II est bon de rappeler ce texte qui, s'il ne lie pas nos créanciers, engage'notre gouvernement qui ne saurait passer outre sans forfaiture. Le voici Considérant que la France, sons peine de troubler gravement son économie nationale, ne pourra trouver les moyens nécessaires à l'exécution des accords des 29 avril et 12 juillet 1926 que dans l'accomplissement régulier des obligations de l'Allemagne 1 .1 » Déclare que les charges imposées au pays du fait desdits accords doivent être couvertes exclusivement par les sommes que l'Allemagne aura à payer à la France en dehors de celles destinées aux réparations.» » L'Allemagne doit, dès le 1" juillet prochain, à l'expiration du Moratoire Hoover, reprendre ses paiements. 'La Déclaration de Lausanne l'en dispense. Mais, en décembre prochain, lorsque ce sera notre tour de reprendre les nôtres vis-à-vis des Etats-Unis, que ferons-nous? '? Nous n'aurons rien reçu de notre -débiteur, ni la fraction inconditionnelles ni l'autre. Les charges à nous imposées par les accords de Londres et de Washington ne seront pas couvertes. Elles ne seront couvertes ni exclusivement ni partiellement par les versements de l'Allemagne. Le devoir de notre gouvernement, conclut justement l'Ami du Peuple, sera donc tout tracé il devra laisser la caisse hermétiquement close. La naïveté doit avoir des bornes. » Intérim. Intérim» LES GRANDES ÉPREUVES D'AUTOMOBILES Le Grand Prix du Mans est gagné par l'équipe Sommer-Çhinetti LE Mans Circuit dé la Sarthe, 19 juin. Oc notre envoyé spécial. Le grand prix d'endurance des 24 heures, disputé au Mans sur ce fameux circuit permanent de la Sarthe où l'A. C. de l'Ouest orgavisa tant de belles manifestations .automobiles, s'est terminé non pas comme on aurait pu le prévoir, mais, et cela malheureusement pour le cote sportif, ̃* comme il était permis de l'envisager, étant donné qu'en adoptant un nouveau parcours, on entrait. a peu dans le domaine de l'inconnu. Pour cette année, le lot international offrait une qualité digne •̃̃•̃de cette belle compétition avec six nations reprẽ sentées, La France avec dix voitures, l'Italie'avec sept voitures, l'Angleterre avec sept voitures également, l'Allemagne et l'Amérique. Au total, vingtsix voitures étaient au départ, parmi lesquelles on avait plaisir à trouver, dans les véhicules capables de battre le record de la distance, une équipe re-, doutable de voitures italiennes Alfa-Romeo, deux voitures françaises Bugatti, une voiture allemande Mercedes et une voiture américaine Stutz de qui' on attendait avec intérêt les premières manifestations. Ceux qui avaient roulé sur le nouveau parcours de 13 kms. 490 au tour s'accordaient pour reconnaitre que, facilitant la tâche des conducteurs, on devait s'attendre à une meilleure performance de fait, il suffirait des premiers tours pour se rendre compte que la marche ait rapide, puisue, successivement, le record du tour passait de f31 kilomètres à 143 kms. 278 de moyenne horaire, alors que, sur l'ancien circuit, on en était à -kilomètres environ dans la même épreuve. Mais il a suffï de quelques heures pour transformer du tout au tout la physionomie de la lutte. On escomptait un duel farouche entre les voitures françaises pilotées par l'équipe Chiron et Bouriat et le comte Czadkowskl-Friedrich contre la coalition redoutable italienne dans laquelle on trouvait les champions Minoïa, vainqueur du championnat interna- tional de vitesse lord Howe, vainqueur des a,nejle. En 1615. Charles Estjeijne écrivait 11 n'est pas besoin que le fermier sache ni lire ni écrire ou qu'il face par auMif1 faire régistre de sa dépense. » Un sénateiiE'jdé ?notre troisième République proclamait Ijïjfte. faut pas que les cultivateurs vendent chef sous' prétexte de se baser sur leurs prix de revîérity*c%r, ayant peu de besoins, ils estimeraient gagner suffisamment et ne produiraient rien, » Enfin un ministre des finances qui fut cependant ministre de l'agriculture estimait qu'il ne serait pas prudent d'exiger des cultivateurs Ta tenue d'une comptabilité. Ces citations, apportées Ban M. Henri Girard dans son magnifique discours d'ouverture, démontrent qu'à toutes les époques les pouvoirs publics se sont efforcés de maintenir en tutelle Va paysannerie en la détournant de la comptabilité. L'inscription des recettes et des. dépenses, l'établissement de prix de revient constituent en effet des documents trop dangereux à produire, qui eussent démontré et qui démontreraien;tt''éh'core" que le paysan travaille souvent à perte. L'industrie et la collectivité citadine ont profité derfflorç»}jgn,oranee ce point de vue qui masquait, -à mi-rmjême la valeur de sa production. Cependant tine1 profession qui veut tenir sa place dans la vie natîdtiàie doit se montrer capable d'exprimer sesïréaiités comptables, faute de quoi dans l'équilibre. des forces qui composent une nation, elle se trouve, asservie aux autres. Dans notre état fiscal, la comptabilité constitue le seul moyen de défense contre les impôts qui ne doivent frapper que dés bénéfices existants, et demain, quand il faudra éomprimer nos prix de revient, comme nous Ifa fait prévoir à Evreux le ministre de l'agriculture, j\i. Abel Gardey, c'est à elle que nous aurons recours pour montrer tout ce qui s'incorpore d'impôts, de charges sociales, de taxes, de prix de transport dans la valeur intrinsèque de la production agricole. On verra ajors l'injustice des reproches qui nous sont adressés de la part des citadins quant à la cherté de l'existence. La décomposition et l'analyse des prix, la séparation des éléments qui les composent peuvent seuls faire ressortir. les causes de leur élévation. Envisagée sous l'angle professionnel, la comptabilité permet au paysan, de reconnaître les cultures lucratives de celles qui ne lui rapportent pas et elle deyi,eji,t ainsi indispensable, pour tirer parti de son travail acharné qui, sans eUe, ne saurait être rémunérateur. L'office de comptabilité par sa forme syndicale permet au petit cultivateur, avec un minimum de connaissances et pour un prix modique, d'avoir une comptabilité aussi bien tenue qu'une grande exploitation. Voilà qui crée envers M. Henri Girard, propagateur de l'idée et fondateur de l'office central, une nouvelle dette de reconnaissance .de la part du monde agricole. Yci ;>v- Raymond de PassflW. p,.5, L,e Comité de l'art des jardins de. la Société nationale d/horlicuîture de France, dont le président est notre confrère M. Albert Maumené, directeur de Vie à la campagne, entreprend un voyage d'études en Angleterre préparé par les dirigeants à la Société royale d'horticulture de Londres.. Au cours de ce déplacement, qui aura lieu du 18 au 26 juin, cette iflèlégation sera reçue par la Société royale d'hoïtïculture de Londres, par les grands propriétaire»' amateurs de jardins, dont le duc de Marlbortiugh,dàns sa belle résidence de Bleinheim. RappelOîis, ï'fcet effet, que les cours et les parterres ont été1 'dessinés par un des maîtres de l'architecture des^jârdins français. Ils constituent une synthèse 'd'une réalisation qui s'apparente avec la splendide ordonnance de Vaux-leVicoiiite, une des œuvres les plus marquantes de Le Nôtre, 'l'iu'J, .iburnaj pa^lé par T. 8. F. " ;W*~ Z^ -jtfe& Agrîouiteups' de FP8no*îj- Emission delà Tour Eiffel 1,444 m. et de TEcole supérieure des P. T. T. 447 m., tous les jours sauf le dimanche, de 13 h. 30 à 13 h. 45. Lundi 20 juin Evasion et règlements des sinistres en matière 4'^ss^rance grêle. Mardi 21 juin L*iternure des choux fonrragers. Le goût des œufs. ̃-̃»'> -̃' • Mercredi 22 juin ''£>Ç$ snr la prévention des accidents. ,,n ;l Jeudi 23 juin i-esjeharsnçons. De l'âg» du reproducteur bovin. i>. -if.; Vendredi 24 juin f Combattez le inildiou à l'aîde du sulfate de cuivre. l! Samedi 25 juin Les anciens combattants et tes assurances sociales. J Lundi 27 juin J}e Tenguête en matière accidents du travail. ORGANISATION ET PROPAGATION DE LA LECTURE PUBLIQUE Cinq conférences pratiques seront organisées les 20, 21, 22, 23 et 24 juin 1932, à la Bibliothène Forney, 12, rue Titon Paris, XI" métro ChalignyFaidberhe, de 18 heures à 19 h. 30. Elles sont réservées' en principe, aux bibliothécaires publics et privés, aux élèves et anciens élèves des écoles de service, sppial, aux personnes voulant créer des bibliothèques, populaires pour enfants, adultes, cités ouvrières, 'offices d'informations, etc. 1" conférence Vue d'ensemble sur les bibliothèques publiques scientifiques, populaires, pour adultes, pour enfants, etc. La Bibliothèque pour tous local, mobilier, fournitures diverses. 2S conférence La lecture et le choix des livres bibliographie pratique ouvrages de références grandes collections. 3" conférence Achat des livres; entrée des livres et des périodiques classification pratique. ̃ 4e conférence Catalpgue fiches d'auteur, de titre, de sujet, de dépouillement inventaire. 5e conférence Préparation matérielle des livres reliure, cotation, estampillage. Prêt sur place et à domicile. *!s Les conférences seront complétées par des visites d' Inoderjjes, L'HCQ^M-^G-E .A. DEBUSSY Comment les musiciens ont célébré le Musicien de l'Ile-de-France Une fois encore, dans le temple qu'il y a vingt ans, Gabriel Astruc lui consacra, la Musique a fait passer sur nous son souffle vivifiant. Il était bon, il était juste que cet hommage à Claude Debussy lui fût rendu dans ce Théâtre des Champs-Elysées qu'il considérait comme sa maison, le seul endroit où l'on aimait sincèrement la musique ainsi qu'il l'écrivait d'Arcaçhon, un an avant sa mort, à celui qui l'avait fondé. 1 Il était juste aussi que le monument de Jean et Joël Martel, de conception, de style si nettement debussystes, élevât son architecture simple iet significative dans un décor naturel de verdure, à la mémoire du musicien qui disait à Jacques Durand Les arbres sont de bons amis, voyez-vous ». La veille, nous avions eu rue de Valois, dans les salons des Beaux-Arts, séance de musique de chambre. Conjuguant leurs talents, Ninon Vallin, Alfred Cortot, Jacques Thibaud, Robert Krettly et ses collaborateurs, à travers les Chansons de Bwtis, la Sonate pour piano et violon et lé quatuor, avaient révélé, dans une atmosphère de tendre recueillement, le cœur même de Claude Debussy et son plus intime secret. Le lendemain, avait lieu, dans l'étincelante lumière de ce printemps finissant, et en présence du Chef de l'Etat, des ministres, des ambassadeurs, des hauts mandataires de la Ville de Paris et des corps constitués, l'inauguration officielle du monument. Il y eut là musique et discours » l'une et les autres de précieuse qualité. Par une rencontre heureuse, ce grand poète des sons qui fuyait d'un zèle égal la grandiloquence et la convention, trouva pour le célébrer quelques orateurs capables de le comprendre et dignes de magnifier son œuvre. Apres la harangue de M. François Latour, président du Conseil municipal, à la gloire de Claude Debussy, musicien de l'Ile-de-France », après celle de M. Joubert, président d'honneur de la Société des auteurs, compositeurs, éditeurs de musique, oit passa, légère, l'ombre mélancolique de Paul Vidal, le bon compagnon de Rome, M. René Peter, viceprésident de la Société- des auteurs dramatiques, l'ami des jeunes années, éveilla de leur sommeil d'anciens et chers souvenirs et, par quelques images frappantes auxquelles une émotion sincère donnait la couleur et l'accent de la vie, fixa la physionomie morale et artistique du musieien de Pelleas. Puis, M. Paul Léon, président du Comité, dans un langage digne du pays de Pascal et de Racine par sa concision, sa riche substance, son relief de médaille, définit les caractères essentiels du génie de Claude Debussy et montra par quels liens il se rattache au mouvement artistique et poétique de son temps. Le sous-secrétaire d'Etat aux beaux-arts, M. Jean Mistler, prit ensuite la parole et s'empara d'emblée, non seulement de l'esprit mais du cœur de ses auditeurs, tant son discours, fondé sur une connaissance approfondie de toute musique et, particulièrement, de celle du maître des Fêtes galantes, contenait, coulé dans une belle forme, d'ardente conviction, de lyrisme et de fraîche poésie. Ce fut alors le tour de la musique de célébrer le musicien des Jardins de France » Et c'est à quoi s'employèrent avec un égal succès, Mlle Gauley, la musique de la Garde et son remarquable chef, M. Pierre Dupont, l'Association chorale de Paris, la chorale Amicitia, la chorale des profes- seurs et instituteurs de la Ville de Paris et leur directeur M. Roger Ducasse, dans un programme qui comprenait les Trois Chansons de Charles d'Orléans et le Finale de Saint-Sébastien. Le soir, au Théâtre des Champs-Elysées, c'est la Musique encore qui chanta la gloire de Claude de France. Il y eut dans cette plénitude d'émotion et de joie un long instant d'éblouissement. Ce ne fut ni durant le temps où Philippe Gaubert évoqua avec une entière maîtrise la Cour des Lys de l'extase des archers d'Emèse, et l'amour enivré des jeunes martyrs Marc et Marcellien ni au moment où Gabriel Pierné, dont le retour au pupitre fut salué d'affectueuses acclamations, guidait d'une baguette délicate et sûre le troupeau nostalgique des Nuages, les foules diaprées de Fêtes et le cortège ondoyant des Sirènes; ni pendant que le quatrième acte de Peiléas nous revenait du passe par la volonté et les talents unis de Mary Garden, de VieuiHe, de Dufranne, bons compagnons des premières luttes de Roger Bourdin et de Inghelbrecht, à qui Debussy dut, dans ce même théâtre, quelques-unes de ses plus entières satisfactions musicales; ni alors que la T. S. F., par un geste symbolique, nous apportait lApre^miai d'un Faune, dirigé à Bâle par Félix Weingartner. Ce fut quand Toscanini conduisit La Mer. Il était là, homme parmi les éléments et peut-être l'un d'entre eux peut-être aussi le plus décidé à s ajanguir sous la caresse du soleil, à s'émouvoir à l'appel du vent, à se révolter dans la tempête déchaînée. Sa main gauche dont l'indépendance et la personnalité sont connues semblait modeler une invisible glaise; sa main droite était bien l'antenne oui joignait son cœur à celui de chacun de ses musiciens, le mot est d'un jeune compositeur LA PECHE EST OUVERTE C'était hier l'ouverture de la pêche dans la région parisienne. Ouverture sans fracas, pour ne pas effaroucher les poissons ceux-ci sont devenus méfiants avec le temps ils savent associer, dans leur petit esprit, l'idée de bruit et l'idée de friture. De grand matin, les pêcheurs sont partis de Paris, avec leur femme, leurs enfants, et leur pittoresque matériel. Les trains les amenèrent sur les bords de la Seine, de la Marne, de l'Oise et d'autres rivières. Et voilà nos pêcheurs à pied d'oeuvre. Ils cherchent le coin poissonneux du cours d eau, avec autant de soin qu'un prospecteur cherche le terrain aurifère. L'emplacement choisi, l'offensive se prépare. Le pêcheur accroche un ver rouge à l'hameçon qui termine sa ligne, tandis que sa famille sort des paniers les seaux de fer blanc destinés à recevoir les problématiques captures. A pas feutrés, il s'approche de l'onde, étend le bras l'appât est immergé. Au bout de quelques minutes, la flotte de la ligne s'enfonce et disparaît dans l'onde. Le pêcheur ferre, pour prendre le poisson. Il ramène un superbe brochet. La manière forte a réussi. Certain pêcheur de Cocherel procéda différemment. Etant allé porter ses pas sur les bords du lac de Genève, il crut, par un discours, attirer à lui toute la gent aquatique. Il lui dit, entre autres belles paroles Un vivier vous attend, plus clair que fin cristal. Il eut beau prêcher. Ses paroles miellées s'envolèrent aux vents, et il ne prit aucun poisson. La Fontaine l'avait prévu, il y a bien longtemps. Le bon pêcheur doit être réaliste. S'il ne l'est pas, le plus lourdaud des citoyens de l'onde le dupera toujours. H. C. UN GRAND MEETING DE LA FEDERATION CATHOLIQUE PU PUY-DE-DOME 'n .'d .¡'1 Clermont-Ferrand, 19 juin.– Cet après-midi, la Fédération catholique du Puy-de-Dôme a tenu un important meeting dans les cours du pensionnat Godefroy-de-Bouillon. Dix-huit mille hommes y ont pris part. M. Pajot, ancien bâtonnier, président de l'Union diocésaine, a dénoncé les méfaits du laïcisme. M. Henriot, député de la Gironde, a fait le procès de l'école unique, à laquelle conduit la gratuité généralisée de l'enseignement secondaire. Le général de Castelnau, président de la Fédération nationale, a exposé le programme religieux et civique de cette dernière et demandé aux unions diocésaines de remplir tout leur rôle de coordination des forces catholiques. Mgr Marnas, évêque de Clermont, a remercié les orateurs et l'assistance a voté un ordre du jour demandant que soit assurée à la famille française la place prépondérante qui lui revient dans la italien ses yeux, si noirs sous l'auréole des cheveux blancs, attiraient, retenaient, captaient et distribuaient, selon les besoins du génie, tout ce que leur âme contenait d'intelligence, de poésie, d'amour. Sans trahir un instant la pensée du maitre français, il la recréait, dans ce sens qu il lui rendait la vie de l'art si semblable à la vie des êtres par ce qu'elle comporte de sensibilité, de nuances, de mouvement. Minutes d'ensorcellement où la musique, rendue à sa fonction, à sa destinée, suogère, évoque, émeut, transporte et nous arrache à la terre. Les qualités, fussent-elles prestigieuses, d'une éblouissante technique, sont d'un bien faible poids si on les compare à celles, imprécises, intransmissibles, mystérieuses comme la poésie ou l'amour, qui font la grandeur d'un tel artiste. t Par quels prodiges de tels concours ont-ils été obtenus et cet orchestre réuni où avaient pris place, et parfois au dernier rang, quelques-uns des meilleurs musiciens de Paris? Comment le chœur de soixante-quatorze villes musiciennes de France et de l'étranger a-t-il été formé pour apporter a la mémoire de Claude Debussy son offrande et son hommage? Par la volonté d'un seul homme Gabriel Astruc, dont M. Paul Léon a si justement dit, dans son discours Paris lui devait déjà sa plus belle scène lyrique. Il lui doit ce monument. Sans lui, rien n'eût été conçu, exécuté, achevé. > •K Quelques années ont suffi pour que Claude Debussy s'imposât au monde. Quelques années durant lesquelles le public, sans qu'il s'en doutât, est passé de l'hostilité à l'idolâtrie. JI fallait qu'il portât en lui de singulières vertus pour désarmer en si peu de temps la raillerie, conquérir l'univers et donner aux négateurs d'hier l'illusion qu'ils pénétraient enfin son génie! A l'étranger, il a apporté, sinon une loi, du moins une parole nouvelle. Il y a donné le goût de la mesure, le goût de certaines libertés aussi et d une poésie plus naturelle. On peut dire qu'il a marqué ainsi de son influence la production de quelques-uns des maîtres étrangers les plus réputés de ce temps. En France, il a fait entendre une voix française. Comme l'a dit Pierre Lalo, il a abattu non pas Wagner, qui est immortel, mais le wagnensme », Personnel, plus peut-être "que tout autre musicien, ayant montré dès l'adolescence de prodigieux dons d'originalité, son influence n'eût dû s'exercer d'une façon utile que sur l'orientation générale de la musique et dans un sens bien plutôt poétique que proprement technique. Les musiciens d'avant-hier, quelques-uns du moins, se sont bornés à tenter de l'imiter. Ceux d'hier à le nier, Ceux de demain, libérés de son charme, profiteront mieux sans doute de l'exemple qu'il leur a laissé. Quant à ses œuvres, certaines d'entre elles auraient besoin d'être à nouveau travaillées, dégagées surtout de fausses traditions dont en peu de temps elles se sont alourdies. D'autres sont à peu près ignorées. Même parmi celles q'on joue le plus, on découvre toujours quelque beauté nouvelle. Dans une certaine mesure, Debussy est peut-être encore un musicien méconnu. Lui-même est bien loin d'avoir liyré son secret. On a cru longtemps que tout chez lui était artifice, alors que tout, au contraire, y est naturel. On s'est montré surpris que cet être raffiné, un peu ironique et souvent distant, choisit pour motifs d'inspiration des sujets qui supposent un état de simplicité, de candeur, de naïveté presque, qui était sans doute le sien lorsqu'il se livrait à son démon intérieur sujets, en tout cas, qui s'accordaient avec l'amour profond et non dissimulé qu'il n'a cessé d'éprouver pour les paysages de la mer ou de la forêt, On retrouve aujourd'hui dans ces œuvres de forme si neuve ce qui les rattache au passé. Sous leurs traits se découvre quelque chose du visage d'un ancêtre que Debussy eût tendrement aime. Ainsi, sous le signe du génie, se renoue une vraie Le soir de cette apothéose, après que les instruments eurent regagné leurs gaines, leurs housses, leurs boites et que timbres et sons eurent rejoint l'impondérable éther, quelques-uns de ceux pour qui Debussy fut l'enivrement de leur jeunesse, se retrouvèrent près du monument qui lui est consacré. La nuit était tiède et claire. Des poissons d'or glissaient parmi les reflets de l'eau pu la lumière mettait des tons de nacre. Il y avait dans l'air de la douceur et de la majesté. Et soudain, il nous apparut que cette pathétique sobriété ç était le style même de Claude Debussy Qui sonne frais comme les feuilles Neuves sous l'averse nouvelle Dans un verger d'Ile-de-France Où des amandiers sans amande Illujwnent l'herbe alentour. Un style" faù le discours est concis et la pensée riche de substance où l'on ne dit rien qui ne vaille la peine d'être dit où l'on suggère plus qu'on n'insiste où le trait n'est jamais appuyé et le contour toujours pur. Robert Brussel. L'ACTUALITE POLITIQUE ET LE ROLE DES FEMMES La discussion au Sénat sur le suffrage des femmes ayant été fixée au 23 juin, les groupements féministes multiplient leurs manifestations. Parmi celles-ci, il faut signaler tout particulièrement la réunion organisée samedi, au musée social, par l'Union nationale pour le vote des femmes, union que préside avec tant d'activité intelligente la duchesse de La Rochefoucauld, Mme Mariel Jean-Brunhes-Delamarre passa d'abord en revue, à l'aide de cartes et graphiques saisissants, les Etats du monde qui ont reconnu aux femmes le droit de vote; puis elle attira l'attention sur la situation faite en France à la femme, malgré le rôle éminent que celle-ci remplit dans son pays par son travail et son dévouement. La duchesse de La Rochefoucauld prit alors la parole. En un exposé intitulé Après les élections » et remarquablement clair, malgré la complexité du sujet, elle expliqua la situation politique de la France et les problèmes très graves qui se posent aux conférences du désarmement, des réparations, etc. Cette étude tout à fait objective et approfondie intéressa vivement l'assistance très nombreuse, qui fit un vrai succès à cette réunion féminine. Ç2éi otî 1&* '.J* Le président de la République inaugurera aujourd'hui, à 15 heures, rue du 11-Novembre, à Montrouge Seine, une école d'infirmières qui vient d'y être édifiée d'après les données les plus modernes. L'ambassadeur des Etats-Unis, M. Justin Godart, ministre de la Santé publique, et de nombreuses personnalités assisteront à cette inauguration. L'école qui va être inaugurée est un des établissements créés par l'Association pour le développement de l'assistance aux malades, dont le président du conseil d'administration est le docteur Rist. NOUVELLES DIVERSES Les agents victimes de la circulation Le brigadier Rickli, qui fut l'autre jour victime d'un accident de la circulation Cours la Reine, est décédé hier dimanche au début de l'après-midi. D'autre part, les obsèques de son camarade Pierre Gros, qui fut tué dans le même accident, auront lieu demain matin mardi 21 courant à 9 heures à l'église Saint-Honoré d'Eylau. On se réunira au domicile, 41, avenue de la Grande-Armée. L'inhumation aura lieu au cimetière de Maisons-Laffitte. Toute Fernande de changement d adresse doit être accompagnée de la somme de un ir&n-ï cinquante en timbres-poste pour couvrir une paxrtie des frais de renouvellement de la bande. LETTRES, THÉÂTRE, SCIENCES ET ARTS LES PREMIERES AU STUDIO DE PARIS de romans, de nouvelles d'un tour galant, ço- ] mique, amusant ou âpre, et toujours irrespectueux vis-à-vis des conventions et des habitudes de la société. Le Miroir des PécIzeresses, Les Caprices de Nouche, Les Enfants sages, pour ne citer que quelques titres, l'apparentent parfois au Toulet de '-Mon amie Nane. Puis il retourne à sa natale Aquitaine, avec Le Pèlerin de Gascogne, La Petite Faunesse, etc., etc. Mais, mieux que ces romans, savoureux, de qualités inégales et diverses, j'apprécie ses œuvres d'observateur, poète et philosophe de la nature. En 1920, il publie le premier volume de ce Bestiaire sentimental, qui le range aux côtés du Maeterlinck de La Vie des Abeilles, et à la suite de Ferdinand Fabre. Sa Vie de Grillon, sa Chauve-Souris. eurent un succès très vaste et très mérité Emile et les autres histoires de chats, suivie de Muti, chat de Paris lui valut le prix Femina-Vie Heureuse, et je crois bien que c'est dans le volume intitulé Les Portebonheur que nous est contée, avec tant de charme, l'existence d'un lézard. Six ou sept volumes de vers, une trentaine de romans et livres de nature, collaboration fréquente aux journaux et aux i revues, chroniques, nouvelles, etc., c'est un'beau bilan. De plus, Derennes, humaniste éfiiàit, étudia à fond les dialectes du Midi il écrivait aussi de très beaux vers en langue d'oc. Une de ses plus ferventes admirations fut Mistral, avec lequel il entretint une longue correspondance. Pour ceux qui désireraient connaître plus à fond l'oeuvre de Charles Derennes, j'indique brièvement que ses éditeurs furent très divers OJlendorfJf, Bernouard, Garnier, Albin Michel et Ferenczi, le Mercure de France, les Portiques, l'Edition, Baudinière, etc., etc. Une récente anthologie, des Poètes français contemporains, chez,, Delâgrave, contient quelques citations tmpi brèves de ses poèmes, et une bibliographie extrêmement bien faite à laquelle je ^ïens de me reporter pour indiquer les daJeàîtÇT les précisions auxquelles ma mémoire est rebelle. J'ai connu trop peu Charles Derennes, mais je me souviens de son intelligence, de son humour, de sa faconde juvénile et gasconne et de la séduction de son esprit erudit et poétique, C'est son côté de blague érudite que l'on retrouve dans Les Fanfarons, pièce renouvelée de Térence, qu'il rima en sa prime jeunesse. On y trouve l'aisance d'un rimeur déjà très habile, une certaine joie de la farce, une gaieté d'atelier, du mouvement, de l'entrain, un sens parodique de lettré jeune et joyeux. Mais ce n'est t pas là qu'il faut juger Derennes, poète. Il faut applaudir le touchant hommage que lui ont rendu ses amis en faisant jouer ces deux pièces mais, en sortant de l'Atelier, il faut relire les grands septains déPerséphone to, cprttiptible çhàir'&se ans ailes du tonge*. Ces premiers essais théâtraux ne font pas hommes, sa passion dp justice l'entratne à des violences imméritées. Profondément honnête et sincère, comme il le regretterait s'il pouvait savoir qu'il se trompe Il a au cœur une grande force d'amour et parfois l'iniquité le contraint de haïr. Mais son œuvre et sa vie prouvent qu'il préfère aimer. En terminant, M. ïiéçointe analyse l'œuvre si vaste Loin de s'attarder à ccusBçcès dont soudain son existence s'illumine, avçç, quelle heureuse ferveur il travaille, comme s'il aYaU^lep pressentiment d'un avenir trop court pour exprimer tout ce qu'il porte en lui 1 Dès l'année suivante il .nous fait lire La Revanche du Corbeau, son chef-4'oeuvre. jpuis se succèdent Miraut, chien de chasse, où il me,nire. d'une manière poignante It profond lien de tendresse entre le chasseur, si rude qu'il soit, et le compagnon de ses exploits cynégétiques, La Guerre des Boutons et tant de nouvelles, d'études, de pages qui composeront les deux volumes publiés après sa mort. On sent en outre qu'il est homme à décrire le? batailles de la forêt parisienne lorsqu'il les connattra aussi bien que celles de la .forêt franc-comtoise. Mais bientôt il en voir^autres, plus terribles, auxquelles ril participe d'une'âfne forte mais que, hélas 1 il ne pourra conter 1 Des voix éloquentes vous diront sa résignation et sa bravoure, l'énergie confiante, et sûre de ne pas renier son idéal, avec laquelle ce pacifique fit la guerre, '̃ Fils de paysans, sachant la peine des hommes pour bâtir et maintenir un foyer, pour y faire vivre les enfants et les vieillards qu*îi abrite, Louis Pergaud n'a pu admettre ces dépossçgsipns violentes, l'incendie des récoltes et des chaumières, les torches et la fusillade à travers les villages, Son ^ijie de campagnard s'est révoltée. Plus encore peut-être son âme d'idéaliste, épris de justice. Malgré son horreur de la guerre, il s'est résigné à la subir et il l'a fftitehéroïquement. Il a sacrifié sa vie pour défendre et sauver ce qu'il aimait le plus la terre des ancêtres, Jes demeures rustiques, la liberté et tout ce que la généreuse pensée de France, représente pour le bonheur des hommes. Au nom de la ville de Besançon, le maire, M. Siffert, après avoir remercié les membres du comité, s'est plu à souligner que les années que Pergaud avait passées dans cette ville avaient été parmi les plus fécondes, Puis M, Alengry, recteur de l'Université, a souligné ce que l'auteur de De Goupil à Margot devait à ses maitres. Au nom de la Société des Gens de lettres, M. André Dumas a pris ensuite la parole, établissant un parallèle entre Pergaud et Courbet Ils subirent tous deux à peu près la même évolution. Courbet, ayant débuté par des tableaux allégoriques, ne comprit bien qu'à Paris tout le parti qu'il pouvait tirer des gens, des bêtes, des pierres même de son pays natal. Pergaud, dont les premiers poèmes évoquaient des cités légendaires et des infantes hiératiques, prit bientôt en dégoût le carton du décor, comme Samain l'avait fait lui-même, et c'est parmi les dossiers prosaïques de l'Hôtel de Ville et de la Compagnie des Eaux qu'il sentit toute la beauté de sa forêt lointaine, dédaignée des snobs et des touristes, dont il avait uq instant méconnu les vertus poétiques. Puis M. Roland Dorgelès s'est fait l'interprète de l'Académie Goncourt. Après avoir évoqué l'ombre émouvante du jeune Franc-Comtois », l'auteur des Croix de Bois l'a suivi à la guerre. Trois mois de marches et de contre-marches, a poursuivi M. Roland Dorgelès, de^ patrouilles hasardeuses, d'attaques mal préparées, et,! le 8 avril, à Mareheville, blessé au pied, à ee qu'on, dit,sans doute pris au collet dans le barbelé des tranchées allemandes, il est resté captif, la chair mordue, .raidi de désespoir, comme la Fusçline de son livre, 1^ petite fouine au jabot blanc. encore pressentir ces strophes où les, ailes du songe », allégées et conscientes de leur rythme haut et pur, montent aux vraies lumières. Amusons-nous des vers des Fanfarons, de leur gaieté, de leur adresse, mais gardons-nous d'y chercher le motif d'une appréciation le vrai talent de Derennes est ailleurs et est celui d'un très beau et grand poète. La troupe des élèves dé M. Jean d'Yd, jeune et gaie, a joué fort agréablement Les Fanfarons. Si ces jeunes acteurs articulaient plus nettement, je serais tout à fait contente. Mme Berthe d'Yd est d'une grande beauté et joue fort bien le rôle de Thaïs Mlle Denise Yver est fort comique et amusante dans le rôle d'un jeune débauché, et le récit croustillant qu'elle nous fait, en son ivresse, du banquet des philosophes Mlle Maud Slover est une savoureuse affranchie M. Pierre Provins est excellent en Parménon, l'esclave qui se mêle de tout ce qui ne le regarde pas, etc., etc., je ne peux citer tous les nombreux interprètes. L'intrigue est comique, et tout cela fut enlevé fort plaisamment et juvénilement. Les Fanfarons étaient précédés du Goûter de la Reine, petit acte gracieux, aux morceaux brillants à la Rostand première manière, à la Banville, et un rien parodique de ce genre. Le choix qui fut fait par les auteurs, comme héroïne ingénue de leur pièce, d'une jeune pâtissière aux amours contrariées, et enfin mariée, par Marie-Antoinette, la, reine de Trianon, venue goûter en là versaillaise pâtisserie, son galant, pauvre et charmant gentilhomme, indique suffisamment que les auteurs avaient voulu se divertir de ce qu'il y a de sucré », en même temps que d'alléchant, en certaines rimes, bonbonneries et tartes à la crème. Ce vouloir d'aimable ironie n'a pas été dégagé par les interprètes, et ils ont pris trop au sérieux toutes les douceurs. Nous les avons, quand même, applaudis de bon cœur et sans mal au cœur, ces sucreries étant d'excellente qualité et présentées très galamment. Mlle Jenny Cardy a une très jolie voix et on a été charmé par son chant de c C'est mon ami, rendez-le-moi. », air qui fut composé par la reine Marie-Antoinette M. Lemontier est fort bon en maître Cloche, le pâtissier MM. Navarre et Férat, Mlles Richel, Lacroix et Perrat complètent l'ensemble et portaient de jolis costumes. Le collaborateur de Derennes pour ce Goûter de la Reine est M. André Doderet, l'auteur des belles traductions de G. d'Annunzio et de poétiques et ironiques romans bien connus et très appréciés. j'allais dire très goûtés, pen-, sant encore aux éclairs et aux baba^ de Monsieur Cloche. De La Nuit sans étoiles au Voyage aux Rles de la Société, les dons sî particuliers de M. A. Doderet n'ont cessé de grandir et de' nous plaire. *r ̃' ̃ *>•> Gérard d'HbuvilIe. Son sort de braconnier des lettres était de tomber ainsi, dans w piège d'acier, regardant son moignon sanglant, et sa fièvre suprême l'a peut-être emporté vers le soleil, en une ascension éperdue, comme Fuçcline, agonisante, dans les serres de l'oiseau. M, Louis Raveton, qui fut son camarade sur le front, a tenu à saluer l'ancien combattant du 166e d'infanterie, au nom de tous les survivants. Après un discours de M. Failliot, remplaçant M. François Latour, M, de Monzie a pris la parole à son tour Je n'ai pas connu Louis Pergaud du temps qu'il entrait dans la renommée et que j'entrais au forum, a dit le ministre de l'Education nationale. Je ne sais de lui que ce que m'ont enseigné ses oeuvres, les biographies passionnées de ses camarades d'école ou de jeunesse et le témoignage oral de quelques écrivains que les hasards d'une certaine bohème avaient associés aux épreuves de sa tâtonnante fortune. Je reconstitue, néanmoins, sans trop de peine d'imagination un personnage exceptionnel qui fut sien. Il avait, dit^on, le visage d'un bon chien de chasse, un teint couleur de p^jn bis* et, dans sa démarche, dans son parler, cette gaucherie distinguée par quoi se caractérise l'élite des paysans de France. M, de Monzie, après avoir montré que notre littérature n'était pas riche en histoire d'animaux, La Fontaine suffirait pourtant à répondre à ce reproche, •– a conclu en ces termes Nous n'avions pas eu jusque-là une seule réplique française de Karazine ou de William Busch, de Kipling ou de Maeterlinck. Le roman du Lièvre de Francis Jammes, un livre de Gourmont cet encyclopédiste douloureux sur la parenté psychologique des hommes et des animaux, les sept dialogues de bêtes » de Colette qui n'étaient encore que badinages de plume du grand écrivain, constituaient à peu près toute notre bibliothèque de zoologie littéraire avec ces histoires naturelles de Jules Renard trop narquoises, trop spirituelles, trop stylisées pour nous initier à la connaissance intime des pintades et des cygnes. L'originalité de Pergaud tient à sa connaissance directe de l'animal, au ton de cordialité rustaude avec lequel il conte la vie d'un chacun, à l'ardeur qu'il met en plaidant la cause de l'anguille, de la belette et du putois. Il a été vraiment le redresseur des torts que, d'âge en âge, notre ignorance impute aux serpents et aux pies. La revanche du corbeau, calomnié dans nos propos, c'est lui qui l'a réalisée. Nul encore ne s'était avisé de la bravoure du lièvre et de l'honneur familial des cigognes. Au banquet qui a suivi la cérémonie, M. Paul Vimereu a lu un éraouvant sonnet que nous soin." mes heureux de 'reproduire ici •– ̃̃̃'̃ LES GARDIENS ̃41 ••̃̃•̃ ̃' , quelles vibrations riémeuUil point ? Si la brune aux yeux bleus que chanta Sainte-Beuve Eut quelques-uns des dons que l'on admire en vous, Comment nous étonner qu'il redoutât l'épreuve ? î Les contemporains de Frédéric Plessis n'ont point rendu sans doute une justice suffisante à l'oeuvre de ce pur poète, à sa beauté, à sa fierté, à son influence. Dernier survivant des Parnassiens authentiques de ceux qui formèrent le bataillon sacré de 1869 il travaille encore en silence, à quatre-vingts ans passés, On connaît mal l'histoire de la génération dont il maintient l'idéal on commence pourtant de s'occuper d'elle. La semaine demière, Louis Ménard aussi grec que Plessis fut romain inspirait en Sorbonne une thèse remarquée dont nous reparlerons. Autant, certes, que le païen mystique, Frédéric Plessis, chrétien et latin, est de ceux qui peuvent avoir confiance aux revanches d'un très proche avenir. Maurice Levaillant. ♦ ̃̃♦ •s* Etain, la ville natale de Georges Druilhet, n honoré aujourd'hui la mémoire du poète de 4" temps des lilas, des Haltes sereines et des Cendres d'or. MM. Jules Perrin, pour la Société des Gens de lettres Ernest Prévost, pour la Société des Poètes français, et André iFoulon de Vaulx, pour les Amis de François Coppée » Druilhet consacra un ouvrage au poète des Humbles, ont remis à la petite ville meusienne le médaillon du poète. 5* En présence de nombreux écrivains lorrains, une plaque commémorative a été apposée, ce matin, place des Vieux-Moulins, 5, à Épinal, sur la maison natale de René Perrout 1868-1920, auteur des Inmges d'Epinal, romancier et historien. V "V\ i. Th? COMPAGNIE ANGLAISE, 6, av. Victor,Emmanuel-HÎ. Son salon renommé pour ses thés et ses biscôttes Verkade's. ̃ ̃,. 29, avenue Mac-Mahon Thés 15 francs Le meilleur orchestre PENY Gâteaux, les meilleurs de tout Paris. Livraison à domicile. Thés et lunchs. 3 et 16, place de la Madeleine. 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Papier des Papeteries Navarre. LE JOUR Tous les sports t Piscine olympique, çolariurn, 4 Golf au Mont-Agel, TennU^au^Country Club ~ô~TE ~'A'~t sE~cH Feuilleton de FIGARO du 20 juin 1932 .• 36 GIMARRON ROMAN •4 '? ̃ CHAPITRE Wl > ""•̃•̃̃••̃̃• -̃̃ ̃ ;*̃£-"̃ ̃• Suite Ce tût" î'è'xcïsrrnatïôri pudique tftine femme qui avait oublié le joli charme des privautés. Ces cinq années avaient eu pour effet d'accentuer sa réserve, l'avaient rendue de plus en plus forte et moins humaine, avaient ralenti le fonctionnement de ses rouages émotifs. Un homme dans la maison, un mâle dominateur qui l'entourait de ses bras, touchait ses cheveux, sa gorge, de ses doigts pressants. Elle était presque gênée. En outre, cet homme l'avait négligée, abandonnée, laissant ses enfants-s'arranger comme ils pourraient. Elle se dégagea avec un haussement d'épaules, la colère l'envahit il n'était plus qu'un étranger. Ne me touchez pas. On ne revient pas comme ça, après des années et des années. Un par un, puis par groupes et enfin en foule, les voisins et les gens de la ville commençaient à arriver les W'yat, Lonie Hegner, Cass Peery, Mott Bixler, Ike Hawes, Grat Gotch, Doc. Nisbett, les politiciens du lieu, les commerçants, leurs femmes. Ils venaient par curiosité, tout en en voulant sérieusement à cet étrange, à ce déconcertant personnage qui était parti avec insouciance, laissant femme et enfants se tirer d'affaire tout seuls, et Spectacles '£ ̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃ Première représentation OPERA COMIQUE Gut. 05-76 Boris Godounov. En soirée OPERA Louvre 07-05, à heures Lohengrin Mme Germaine Lubin, M. J. de Trévl, Mlle Marcelle Mabieu; MM. Marcel Journet, Endrèze, Cambon Mmes Mabé, Hamy, Lalande, Orclv ̃ M Ph. Gaubert. ̃ Trin..20-44, a 8 h. 45 Fanny, ae-HL Marcel 'Eagnal VARIETES Gut. 09-92, clôture ann. ALBERT-I" Lab, 21-49, •. rclSche. AMBASSADEURS .JEiys. ïfcW. a &• 45 II était une fois.. -i AMBIGU Nord .3£.t31, cJOtjure annuelle. 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De longs et magnifiques jours d'été en mai et en juin, avec vingt heures de soleil et quatre de crépuscule. » Où rejoins-tu, Yancey ? A San Antonio. Léonard Wood est par là-bas le colonel Wood maintenant avec le jeune Roosevelt, le lieutenant-colonel. Il a entraîné ses hommes. La plupart d'entre eux sont nés à cheval et ont le winche&ter^en main depuis qu'ils sont sevrés. Davis du Sud-Ouest lança du milieu'de la foule En ce cas, tu nous quitteras bientôt, hein ? Dans une semaine environ ? Une semaine ? répéta Yancey avec un coup d'oeil à Sabra. Je retourne à San Antonio demain. Le régiment part pour Tampa le lendemain. Il ne l'en avait pas encore prévenue, pourtant elle ne dit pas un mot, ne manifesta rien. Pendant cinq ans elle avait bravé tous ces gens avec sa fierté, son énergie, elle n'allait pas leur donner la satisfaction de faiblir. Cinq ans. un jour. San Antonio. Tampa. Cuba. lés Philippines. la guerre. Elle ne laissa rien, paraître. Lentement la foule commençait à se disperser les hommes avaient leurs affaires, les femmes leur ménage. Certaines môjtpienj leur bras sous celui de leur mari d'un geste oùàl y avait une cruauté peut-être pas absolument inconsciente, car il s' d'un bref regard à Sabra. t Uniforme de Franc Cavalier, sac d'or, voix Champs-Elysées Mat., 14 h. à 10 h.; soir., 21 h. 15 ChanghaT-expresa Marline Dletrlch. COLISEE, L'Enfant du Mlracla Blanche Montel. Mat., 14 h. 30 a 19 heures; soir., 21 heures. EDOUARD-VII 1/». rue Edouard VII. Permanent de 2 h. 30 a 7 heures. Soirée, 9 h. 30 Disorderly conduct. ELYSEE-GAUMONT rue Quentln-Bauchart. Mat., 15 h.; soir., 21 h. Raspoutine. ERMITAGE Champs Elysées i Miche. Mat. à 14 h.; soir., à 20 h. 45. FOLIES-DRAMATIQUES, perm. midi a 24 heures C'est le printemps. GAUMONT-PALACE, Une nuit au paradis, de 14 heures a 19 h. 30; soirée, à 21 heures. GAUMONT-THEATRE, de 10 h. a 14 h. 30 Ma tante d'Honfleur. IMPERIAL-PATHE, Paris-Méditerranée, ds 14 h. à 24 h. 30. LUTETIA-PATHE, mat., 14 h. 45 soir., 20 h. 45 La Croix du Sud. MADELEINE-CINEMA Permanent de m'.dl à 2 h. 30 du matin Buster millionnaire Buster Keaton. MARIGNY, en exclusivité Mœdchen In uniform Jeunes filles en uniforme, film parlant allemand de Carl Frœllch, texte français adapté par Mme Colette. 3 séances 2 h., 4 h 30 et 9 heures. MARIVAUX-PATHE Perm. de 13 h. il 20 h.; soirée, 21 h. Un fils d'Amérique. MAX-LINDER, Vous serez ma femme. Matinée 14 h., 16 h. 30, 21 heures. LES MIRACLES 100, r. Réaumur, 14 h., 16 h. 30, 21 h. L'Atlantide. MOULIN-ROUGE-CINEMA, de 14 ho à 19 h. Soirée, 20 h. 45 Les Croix de bois. LAC LEMAN ET ENVIRONS LES AVANTS Le Grand Hôtel Premier ordre. Pens. dep, frs fr. 67,50. Parc. Orchestre. 3 tennis. Pêche. Garage. BALLAIGUES Jura vaudois GRAND HOTEL AUBEPINE. 930 m. ait. Front. Franco-Suisse, Gare Vallorbe, 7 h. de Paris. Cuis. soignée. Eau cour. CHESIERES LE CHAMOSSAIRE. 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Nous avons à boire à rudement de choses, pas vrai, les gas ? Viens avec nous, vieux frère il faut que nous buvions pour fêter ton retour, et ton départ. Ils entraînèrent avec eux la haute silhouette en uniforme kaki. Il se retourna pour faire en agitant son chapeau un signe d'adieu à Sabra. De retour dans une minute, mon chou. lis étaient partis. ;it, le tout Sabra se tourna vers ses enfants, et rougit. le tout vivement avec une agitation inaccoutumée. Sa physionomie reprit son expression de calme ^résolution. f ;;̃ La moitié de la matinée est déjà passée, mais je veux que vous alliez quand même à l'école. Non, non, pas de ça vous n'avez aucun besoin de rester ici. Il faut que le journal paraisse. Jesse ne sera plus bon à rien de toute la journée, c'est facile à voir. Je vais écrire un mot à vos professeurs. Et maintenant courez vite. Elle n'allait pas laisser s'anéantir le travail de plusieurs mois parce que cet homme, cet étranger avait trouvé bon de faire pour un jour incursion dans sa vie. Osage et toute la contrée de l'Oklahoma semblaient maintenant s'arrêter et respirer à fond, et ils faisaient bien. Devant eux s'étendaient, sans qu'ils s'en doutassent, des années d'agitation et de lutte telles que les précédentes paraîtraient mornes en comparaison. Yancey était revenu de la guerre Hispa no-Américaine avec une réputation de héros. D'autres habitants d'Osage avaient été aux Philippines, un y était même mort dysenterie et ptomaïnes provenant de mauvaises conserves de bœuf. Mais Yancey était le Franc-Cavalier de la ville. Il avait chargé avec Roosevelt sur la colline San-Juan. HIOZAHT-PATHE 51. rue d'AuteuU. Matlnée, 14 Ù. JO; olrée, 20 h. 45 Ooup» de roulis. OLYMPIA-CINEMA Permanent de 9 ho S 0 », 1 h. 30 Barranoo, avec Tramel. OMNIA-PATHE Permanent de 14 lu a 1 h. 30 La Folle des Hommes. 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Bernstein, Léveillé, Dutreuil, Ménard, de Luzé, Terré-Tronchon, de Joannis. train spécial à destination de Villandraut, où le camping fut installé, et mercredi matin, à 7 h. 30, le départ avait lieu de Cazeneuve. Les canoés sont arrivés à la Garonne le jeudi à midi et sont allés camper à Cadillac. Vendredi repos. Samedi Cadillac, Esconac. Dimanche, dernière étape" Escpnac, , et arrivée devant la Foire de Bordeaux à 15 heures, pendant les régates à voile. Fds fAClfi R Al?-Restau>nnt> 10' raB- de ™ E=LmI\ ae l'Armorique. M. à px pt 6t. b. 45 000 C. Adj. Et, Robert Dnuchez, not.; 37, quai Tournellé,^ le 8 juil, 1932, à 14 h. 30. S'adr. aud. not. Ji. s~iiL ~"9 .a.. •̃ '–̃̃̃̃ j PLAINE MONTE \U superbe Immeuble, 731 mq. Belle façade sur avenue, 3 corps bâtiments, petites locations. Rapport Prix, frais compris. De CAVAIGNAC, 82. Bd JlmisHmnnn. SOLEIL, CALME p* Vrp DpOpIDp SOLEIL, CALME P4REIRE A VENDRE Près r KjtWfL* 1 ivlvL/IIVLy Joli app. av. tt cft. Gde rêc. 3 ch. de m., 2 bs. Ling. 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Clermont, E. Koch, Lagnier et Warren, 8 sur 8 5. Clermont et Tronel, 7 sur 8. La poule suivante a été gagnée par Sanmartin, 7 sur 7 2. Clermont et Cunit, 6 sur 7. DANCING. Poste Parisien, .22 h. Kœnigswusterhausen, 22 h. Londres régional, 22 h. 35. "̃ LA PAROLE. Radio-Paris. 19 h. Chronique cinématographique par F. -Cornelissen 19 h. 10 Chronique des livres, par A. Bllly. Mardi 21 juin MUSIQUE. Tienne, 16 h. Festival Schubert. Radio-Paris, 20 h. 4!> Musique de chambre de Debussy, Fauré, Duparc, J. Nin, Glinka, Falla, Aubcrt. Tour Eiffel, 20 h. 30 Durey, Honegger, Milhaud, Auric, Tailleferre, Migot, Ibert, Imbert, Wiener. Budapest, 20 h. 15 Mozart, Busoni; Dittérs- dorf. Vienne, 20 h. 5 A. Schccnbeig, A. Berg. Tour Eiffel, 21 h. 5. Quatuors de Haydn et de Brahms. Stuttgarf-Mnhlacker, 21 h. 30 Schillings, Berlioz, Beethoven. MUSIQUE LEGERE. Paris Pi T. T. > 20 h. 35 Rip, de Planquette. Londres régional, 20 h. Vaudeville. Stuttgàrt-Mûhïacker, 23 h. 10 Concert. OPERA. Langenberg, 20 h. 30 Le Crépuscul e des dieux, de Wagner 3 acte. THEATRE. Radio-Patis, 20 h. Dialogues de Jules Renard. DANCING. Vienne, 22 h. Varsovie, > 22 h. Barcelone, 22 b. 20. Londres régional, 22 li, 35. TRCUVILLE=S.=MER '^JJSSL.. 20 p., confort, parc mq. Garages, bel. peintures, jolis meubles, tapis, tentures, tableaux, etc. Chalet normand pr gardien. Valeur 2 millions. Tout meublé fr. Facilités. FOUCHET, 123, rue Paris, Havre. A MlfcVïîP230 kms ParisCKftt. mole louer nlCYlvCTt cft, récept. 7 ch. m,, 3 d., 5 Parc 5 ha. bordé p. riv. pois. Sais. Châteaux de Franee, 3, rue du Cirque. Téléph. Ely». 71-99. MAGNIFIQUE PROPRIÉTÉ à Ecoucn Route de Chantilly. mq. Belle villa. Vastes communs. Beau parc. G. leblanc, 38, rue de Trévise, Part». TOURAINE. Domaine 150 ha. donnant revenu 5 0/0 en une ferme 100 h. Etang 20 ha., parc boisé 30 ha. av. pet. chât. parf. état. Conf. Entretien facile, peu onéreux, affaire excellente. fr. LARGIER, 32, boul. 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